mardi 31 juillet 2007
Chose promise...
Voici en images le récit de la traite des vaches en alpage. Mon oncle Gérard part 100 jours en montagne (ici au-dessus de Saint-Jean-de-Belleville) traire 2 fois par jour les 140 vaches du troupeau producteur de beaufort. Première traite à 3h du matin, seconde traite à 14h... Sans compter faire et refaire les parcs, approvisionner les bêtes en eau, changer la machine à traire de place etc, etc...
Les vaches viennent jusqu'à la machine, bousculées par Vagabond (le chien) et attirées par la perspective de manger quelques granulés et de lécher un bloc de sel. Leurs pis sont lavés, essuyés puis Gérard place la machine à traire. Le berger se déplace avec un siège sommaire accroché autour du ventre, ce qui lui permet de s'asseoir quand il veut. Il gère 4 vaches en même temps. Quand l'opération est finie pour une bête, celle-ci passe de l'autre côté de la machine. Et c'est reparti...
Si vous souhaitez plus de détails, Igor l'apprenti berger se tient à votre disposition!
lundi 30 juillet 2007
3 ans!!!
Ce week-end, Igor a fêté ses trois ans, avec toute la famille et un très bon gâteau au chocolat, il a été pourri gâté bien sûr. Parmi ses cadeaux préférés, la scie sauteuse "comme Papou". Je vous laisse admirer l'ouvrier à l'oeuvre...
A suivre, une journée "en montagne avec Gérard" ou comment traire les vaches. Très instructif, vous verrrez!
vendredi 27 juillet 2007
Forçats de la route
Aujourd'hui un p'tit message de Steph et Damien où quand l'effort physique (en tandem, s'il vous plaît!!!) ça rapproche....
piste cyclable grenoble-Tullins
jeudi 26 juillet 2007
mercredi 25 juillet 2007
"L'exception"
Voici (encore) un très gros livre (730 pages!) conseillé par ma collègue Brigitte. Il s'agit d'un polar danois, premier livre d'un certain Christian Jungersen, l'histoire à quatre voix de quatre collègues de travail qui constituent la totalité de l'équipe du Centre Danois d'Information sur les Génocides. Un jour, trois d'entre elles (seulement...) reçoivent un mail les menaçant de mort. A partir de là, la paranoïa s'installe : l'expéditeur est-il un criminel de guerre serbe activement recherché au Danemark ou est-ce une d'entre elles? Toute l'histoire est alors le prétexte à une comparaison entre les processus qui s'expriment lors des génocides chez les bourreaux et chez les victimes et ceux en oeuvre dans une équipe de travail, où se mêlent volontés de s'intégrer au groupe, ambitions personnelles et relations amicales. Ou comment s'initier à la "psychologie sociale" tout en se distrayant avec ce qui est tout de même en bon thriller!
mardi 24 juillet 2007
Grande famille
Aujourd'hui beaucoup de photos, normal il s'agit là d'une grande famille, celle d'Henri et d'Anne. Il y a d'abord les deux grandes filles de Florence, Marina et Morgane. Ensuite viennent Louna et le p'tit dernier, Esteban. Tout ce petit monde est à la recherche d'un mini-bus pour partir en vacances en Normandie, si vous avez ça sous la main....
En équilibre
Sherry Seymour, professeur de littérature dans un lycée technique, porte bien ses 40 ans. Un mari attentionné, un grand fils à l’université et une belle maison avec jardin où elle occupe ses heures perdues. Toute une vie de confort et de sécurité bouleversée par un simple billet de Saint-Valentin : « Sois à moi pour toujours ».
Elodie vient d’entamer la lecture de ce roman et m’interdit d’en dire plus. Cependant j’ai été troublé par la précision de l’univers intime de Sherry et par l’analyse de ses désirs.
Mais peut-être est-ce une réaction purement masculine ?
J’ai hâte de connaître vos réactions.
lundi 23 juillet 2007
Brevet de Randonneur des Alpes
vendredi 20 juillet 2007
Cousins
Voici "cousin Noé", la canaille de Benoît et de Madeline, ma soeurette à moi. Si vous voulez en savoir plus sur les parents, sachez que le papa fait de la musique et que la maman libraire fait de belles chroniques de lecture. Bisous, soeurette.
P'tite soeur
Dernier né
mercredi 18 juillet 2007
Duo dans Berlin
jeudi 12 juillet 2007
Vacances à la ferme
Deux frères, citadins, possèdent une maison de famille dans un hameau du Cantal. A l'occasion d'un héritage, ils se rendent pour le week-end dans ce pays perdu. A leur arrivée ils apprennent le décès d'une jeune fille du village. Deux jours de deuils et d'observation.
C'est un pays perdu on n'y arrive qu'en s'égarant. Rien à y faire, rien à y voir. Certes, l'endroit est peu engageant : un tas de fumier marque l'entrée du village et la merde est produite en quantité si impressionnante qu'on ne sait plus quoi en faire. Mais les villageois sont accueillant et vous invite à partager le pain, des objets pesants, denses, à la croûte brune, qui tenait du rocher granitique et de la coquille de mollusque géant, et le fromage, la pâte, dure comme la pierre, entreprend, dés que les dents sont parvenues à la briser, de dissoudre le palais. Et bien sur on boit un coup, Le vieux avait tenu à dévisser lui même d'antiques canettes de bière. Du fumier collait à ses doigts, puis un second coup, des araignées confiantes avaient emmaillotés les verres. Le vin fut versé sans autres précautions, et le filet de pinard creva la toile poussiéreuse.
Mais toute hospitalité à ses limites et lorsque les villageois se sentent offensés ils ont le coup de poing et le coup de fusil facile, et n'hésitent pas à organiser une petite chasse à l'écrivain. Qui a dit que la littérature n'était plus ancrée dans le réel ?
En tout cas si Pierre Jourde se lasse un jour de la littérature il pourra se reconvertir avec succès dans le guide touristique. Il possède un style...coup de poing.
mercredi 11 juillet 2007
best seller
L’intrigue est alléchante et laisse supposer un thriller type Harlan Coben ou une incursion dans le paranormal. Guillaume Musso, choisit une autre voie ou la violence et le fantastique s’effacent devant l’amour et les bons sentiments. La recette est efficace. Les chapitres courts, l’alternance des personnages, la variation des styles, et le recours au « flash back » entraînent rapidement le lecteur vers un dénouement surprenant .Pour autant cette fin, que l’auteur nous prie de ne pas révéler, n’offre pas le renversement de perspective recherché. Elle m’a laissé une impression d’inachevée, encore renforcée par le caractère manichéen des personnages.
Les amateurs de fausses apparences et de mise en abîme se consoleront avec "Shutter Island" de Dennis Lehane, une merveille d'ambiguité.