jeudi 30 juillet 2009
"D'autres vies que la mienne", version toulousaine
Mise en bouche par les commentaires de Nico, je me suis ruée dans ma bibliothèque préférée afin de trouver le dit objet... Alors en vrac (pour ne pas dire fouilli fouilla) :
- cher Emmanuel, je crois que tu me gonfles parce qu'avec le titre, on croit que tu va parler des autres alors qu'en fait tu parles tout autant de toi.
- cher Emmanuel, tu es à l'origine d'une scène des plus honteuse pour moi, c'est à dire moi, en train de pleurer, dans un train bondé, entre Sète et Toulouse. Il faut que je vous raconte... Arrivé au premier tiers du livre, tout comme Sophie, je m'interrogeais : point de larme à l'horizon et même un certain agacement car je trouvais qu'il y avait trop de froideur, trop de distance... et puis, au fur et à mesure, celle -ci c'est estompée notamment avec l'arrivée d'Etienne dans le dernier tiers. Il est devenu un pote. Et je me suis mise à aimer Juliette, vraiment très fort...d'où les gros sanglots dans le train.
Sabine
mardi 28 juillet 2009
5 ans aujourd'hui!
dimanche 26 juillet 2009
Avant / Après
dimanche 19 juillet 2009
Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliadaire, nouvelle chronique marseillaise
C’est un des dieux les plus populaires en Inde, toute religion confondue, qui apporte CHANCE ET PROSPERITE.
Je l’ai reconnu tout de suite parce qu’un Ganesh, en résine polychromée de couleurs vives et doré - comme il se doit, trône dans mon appartement.
Et pourtant, ce seul référent culturel en tête, avec un film indien** à mon actif, j’avais quelques difficultés à me représenter les scènes narratives du roman de Swarup. Bien entendu, pas de la misère extrême ni des violences atroces, mais toutes descriptions qui plaçaient le roman dans son contexte indien et lui donnait sa saveur orientale. Alors, après une tentative –vaine- de devenir une spécialiste de l’Inde contemporaine en quelques clics sur Internet, je décidais de changer d’attitude.
Ce roman n’est pas un documentaire, et d’ailleurs le titre « fabuleuses aventures » indique qu’il s’agit bien d’une fable contrairement au titre original « Q & A » (Questions and Answers).
Sur ce postulat : nous lisons une fable, j’ai dévoré le roman, non pas en m’attachant à l’éventuelle valeur documentaire du propos, mais bien au contraire à sa valeur philosophique.
Tout en sachant, qu’un enfant des rues ne peut pas avoir le niveau de langue du narrateur, même les dialogues sont travaillés, le talent avec lequel Swarup traduit les émotions, les questionnements, les illusions, les faux pas, et les espoirs souvent naïfs mais aussi la clairvoyance du principal protagoniste « Ram Mohammad Thomas » nous entraîne avec aisance dans cette fable extraordinaire entre les couleurs criardes des Bollywood et la misère noire des bidonvilles indiens.
Oubliez que c’est un « Best seller », oubliez que c’est devenu un film,
jouez le jeu, lisez la fable !
Sosso
Vikas Swarup, « Les fabuleuses aventures d’un Indien malchanceux qui devint milliardaire » collection 10 /18, Belfond, 2006.
* Je n’aborderai pas les polémiques de l’adaptation du roman au cinéma : « Slumdog millionaire » de Danny Boyle, 2008. Pas vu, pas d’avis ! Il y a eu en la matière de bons articles de presse.
** Film indien indépendant, loin du Bollywwod : « Fire » par la réalisatrice Deepa Mehta, 1998.Remarquable.
vendredi 17 juillet 2009
Un policier pour l'été, chronique marseillaise
J’étais à la librairie Maupetit , j’avais en main un chèque lire (offert par mon employeur !), je m’aventurais du côté des tables de présentation des livres brochés. La reproduction du tableau a attiré mon œil, le titre m’a intriguée, ma curiosité était piquée, mon choix était fait.
Cependant, j’avais un vague souvenir du roman de Gustave Flaubert.
*
Il n‘est pas nécessaire de relire, ou de lire, « Madame Bovary » parce que Philippe Doumenc amorce l’intrigue de sa « Contre enquête sur la mort d’Emma Bovary » tout en plantant le décor et en introduisant les personnages…et pourtant, quel plaisir ! Au fil de ma (re) lecture je me demandais bien ce que j’avais pu saisir, non seulement du style de Flaubert, et surtout de l’histoire d’Emma, lorsqu’en 5eme, puis en 1ere, j’avais dû me coltiner avec ce pavé à des fins scolaires…Je pense que j’étais passée complètement à côté !
La contre enquête menée par Doumenc pique d’autant plus la curiosité du lecteur que Flaubert lui-même écrivit à George Sand : « Mais naturellement ma pauvre Bovary s’est bien empoisonnée elle-même. Tous ceux qui prétendront le contraire n’ont rien compris à son personnage ! … »
Mêlant la fiction à la réalité, ayant soin de conserver l’ambiance du roman de Flaubert, la contre enquête menée par Doumenc tient en haleine le lecteur par l’aspect « entreprise perdue d’avance »…et de se demander comment Doumenc va s’en sortir ! Plutôt bien selon moi, car l’auteur s’est montré convaincant, malgré une post-face « Flaubert a-t-il menti ? » qui m’est apparue comme un peu agressive vis-à-vis de Flaubert…à moins que ce ne soit un dernier effet de jeu de Doumenc pour rendre sa contre enquête encore plus crédible.
*Sosso*
Philippe Doumenc, « Contre enquête sur la mort d’Emma Bovary », Actes Sud, 2007
Et la version poche : Actes Sud, collection Babel, 2009.
Gustave Flaubert, “Madame Bovary”, Pocket Poche Petit Prix (1, 90€)
mardi 14 juillet 2009
"Comme un roman", chronique marseillaise
J’ai lu le livre en une journée…avec la bonne excuse de mériter cette retraite pour avoir passé une semaine détestable au boulot et d’avoir une antre (très) relativement fraiche comparée à la chaleur écrasante de la cité Phocéenne.
Il ne manquait plus que la compagnie d’un ventilateur compensée par des rasades d’eau très fraiche aromatisée de jus de citron.
Où j’ai appris que si je ne suis pas une professionnelle du livre ni une pédagogue de la lecture, je n’en suis pas moins une lectrice à part entière. Une ce celles qui a retrouvé le chemin de la lecture grâce au plaisir. Car tout est là : le plaisir de lire.
Où j’ai appris (oui, on a le droit à la répétition !) qu’il existait un auteur assez téméraire pour lancer, il y a une 15e d’années déjà, comme un pavé dans la marre des élitistes de la littérature, les « droits imprescriptibles du lecteurs »
Alors, merci Monsieur Pennac, non seulement de m’avoir donné une légitimité en tant que lectrice, et aussi de m’avoir gentiment fait prendre conscience que j’utilisais le mot « livre » de manière abusive dans mes chroniques de lectures et surtout de m’avoir donné envie de lire Süskind et relire Flaubert.
« Comme un roman » de Daniel PENNAC Folio N° 2724
mardi 7 juillet 2009
Chose promise, chose...
Le petit dèj en terrasse
Sorenn préfère le sable aux vagues
Igor a fait d'immenses progrès dans la piscine,
il plonge même sans brassards et nage jusuq'au bord...