mercredi 31 décembre 2008
Fêtes
Bon, fin d'année pas rigolote, surtout pour la famille et les amis qui sont venus nous voir et qui sont tous malades les uns après les autres et surtout pour Sorenn, qui a du mal à s'en remettre!!! Vivement l'année prochaine :-)
Au fait, sur le cochon, c'est Soso!
samedi 20 décembre 2008
Vieille diapo!
mercredi 17 décembre 2008
Musicien
mercredi 10 décembre 2008
Nouvelles en photos
mercredi 26 novembre 2008
Débordée
Faut dire qu'on est très occupés : visites chez les uns et les autres (Marius et Rose puis Carine et Laurent, chez qui Igor s'endort directement sur le plancher...) et week-end avec Soso de Marseille, ravie de participer au bazar du salon!
Si vous ajoutez à cela le boulot, les nuits agitées pour cause de toux du p'tit dernier, les activités diverses style gym (aïe, mes abdos) et piscine, et même les corrections de copies de concours..........
Bon, voici quelques photos quand même!
vendredi 21 novembre 2008
Cadeaux de noël
Pour Igor, pas d'hésitation, de la bouffe. Mais pas des trucs de chochotte, genre papillote ou clémentine, non. Du lourd, salé si possible. Genre saucisson, boite de cassoulet ou pack familial de surimi. Les amis présent chez Stef et damien peuvent témoigner, je n'exagère pas. Après un petit apéro, Igor à mangé avec les plus jeunes, riz et comté. Puis alléché par l'odeur du fromage fondu, il est venu, une heure plus tard, gouter la raclette : une patate, une tranche de jambon et du fromage. Puis, bien plus tard, alors qu'on le pensait endormi sur le canapé en phase digestive, il a ressuscité à l'évocation des douceurs : "c'est quoi le dessert ?". On n'a jamais su pour le dessert, puisqu'on a préféré battre en retraite avant d'être traités d'affameurs et dénoncés à la DASS.
Pour Sorenn, des moufles, la survie de notre ordinateur et de nos Cd, Dvd et autres tiroirs de salles de bains en dépend. Cette photo est réalisée sans trucages.
Pour Elodie, un cadeau s'impose : la trousse de maquillage avec sa garniture complète, la marque importe peu puisque on démarre de zéro. De plus pas d'hésitation genre "ça elle l'a peut-être déjà, non ?". Je vous rassure elle n'a RIEN. Alors, faites vous plaisir, osez tout, de toute façon il y a peu de chance qu'Elo se transforme du jour au lendemain en impératrice du fond de teint, mais qui sait pour une occasion, ou pour dépanner une copine en voyage...
Je sens que vous brulez de me remercier et de me demander quel cadeau me ferait plaisir. C'est gentil merci. Mais vous savez j'ai une copine, pardon épouse, naturellement belle et deux garçons tout calin, alors je suis suffisamment gâté comme ça.
samedi 15 novembre 2008
Pendant ce temps...
les joyeux lurons au bain...
futur bucheron... pirate
équipement de rigueur pour le grand départ pour la Balme !
Sorenn pris en main par Manon qu'il a adoptée sans pb : elle lui a fait faire x fois le tour de la pièce à pied, debout ! une sportive, ça ne comprend pas qu'un petit ne marche pas encore à un an...
Igor et son hérisson en chocolat (confectionné avec Mino)
mercredi 12 novembre 2008
Marathoniens
Ce week-end, nous avons donc lâchement abandonné nos fistons (merci Mino et Papou) pour passer 4 jours sous le soleil de la côte d'azur. Olivier et Nicolas avaient pour objectif de courir les 42,195km séparant Nice de Cannes, Régine et moi devions les encourager dans cette dure épreuve. Accessoirement, un week-end de 4 jours au soleil sans les enfants, ça a surtout pour objectif de se détendre... 10 000 concurrents au départ, un soleil radieux, un parcours longeant la grande bleue, une organisation sans faille (Régine et moi nous avons pris le train pour voir passer la course à Antibes et ensuite pour voir l'arrivée à Cannes), un Olivier en 3h10mn super content et un Nico blessé à la hanche qui a fini sur une jambe, mais qui a fini quand même!!!
Pour le reste, beaucoup de soleil, de restaurants et de grasse matinée, le rêve quoi!
dimanche 2 novembre 2008
Première bougie
vendredi 24 octobre 2008
Karma-Sutra
Dans ce but, j'ai fébrilement parcouru les pages littéraires de psychologie magazine, Elle, et Marie Claire à la recherche de l'objet rare. Et je n'ai pas été déçu. Jugez plutôt : je sais désormais que l'amour que je porte à mes cheveux en dit long sur ma personnalité, qu'il existe dix façons de customiser mes tops (???), que la piscine donne de belles gambettes et que les bonnes actions quotidiennes favorisent l'édification du karma.
Et c'est important le bon karma. Voyez, Kim Lange, ex-présentatrice télé vedette, réincarnée en fourmi et contrainte pour récupérer l'amour de sa fille, son poussin, de frayer avec Casanova le hamster pour déjouer les plans de sa grosse vache de belle mère. Il y a de quoi devenir chèvre.
Pour s'assurer un avenir karmique radieux, mieux vaut donc être prévoyant et multiplier les actes de bravoure. Le mois prochain promis, juré : je lis un roman jeunesse.
mercredi 22 octobre 2008
P'tite soeur
vendredi 17 octobre 2008
Mélomane
Aussi je me faisais une joie d'aller voir pour la première fois Bashung en concert.
Bashung pour moi, c'est LE crooner, voix de velours, regard suave, et une alliance de distinction et de provoque qui n'appartient qu'à lui.
Imaginez le choc quand j'ai vu entrer sur scène le guitariste d' ACDC, cheveux long frisé, pantalon en cuir, et cervicale coincée. J'ai tenté de me persuader qu'il s'agissait d'une énième première partie, mais l'excitation du public ne laissait planer aucun doute, et c'est noyé dans l'émotion collective qu'il a fait son entrée...
Incroyable, ce qu'il a changé.
Fini les costars clairs et la chemise ouverte, noir intégral du chapeau à la guitare. Côté musique, je peux pas trop dire. Ca devait être le dernier album. De plus dès le troisième morceaux j'avais perdu 6 dixième à chaque oreille, et ça n'aide pas. J'ai quand même été déçu de ne pas entendre mes morceaux favoris : les filles de chez castel, je retourne ma veste...
En fait, Bashung en concert c'est vraiment l'arnaque. Moi qui me faisait une joie d'aller voir son fils Thomas en live, et bien je vais m'abstenir.
Dur d'oreille
Je suis allé à la bibliothèque de l'université aujourd'hui […] . J'ai été choqué de découvrir que sur l'un d'eux plusieurs passages avaient été surlignés en turquoise et pas juste annotés en marge. J'ai fait remarquer ce vandalisme à la banque de prêt. "Il me parait très surprenant que quelqu'un d'assez instruit pour avoir accès à la bibliothèque universitaire fasse ça à un livre", ai-je dit. Le bibliothécaire a fait la grimace et haussé les épaules. Il a expliqué que, depuis que les étudiants pouvaient retirer eux-mêmes les livres sur un terminal d'ordinateur et les rendre en les glissant dans quelque chose qui ressemble à une trappe à linge sale dans le hall d'entrée, il n'y avait plus moyen de surveiller la façon dont les livres étaient traités. "Mais vous devez bien avoir une trace de toutes les personnes qui ont emprunté un livre sur votre ordinateur, ai-je dit. Vous ne pouvez pas les convoquer un à un et les interroger? Les vandales n'avoueraient sans doute pas mais ils ne recommenceraient plus." Il m'a dévisagé comme s'il pensait que je délirais. Peut-être que je délire un peu sur le sujet. Pour moi, la façon qu'on a de traiter un livre est une marque de civilité. Je reconnais faire parfois des petits signes au crayon dans la marge des livres empruntés à la bibliothèque, mais je les efface scrupuleusement quand je parcours les pages à nouveau et prends des notes[…]. L'épisode m'a mis d'une humeur exécrable –où est-ce qu'on va comme ça? -, état d'esprit auquel je succombe de plus en plus souvent ces temps-ci, sous l'effet de certains phénomènes comme Big Brother, les mots orduriers dans le Guardian, les anneaux vibrants pour le pénis en vente chez Boots, les noceurs qui vomissent dans le centre-ville le samedi soir, la chimiothérapie pour les chats et les chiens.
mercredi 15 octobre 2008
Pompiers
lundi 13 octobre 2008
Convalescence forcée sous le signe de la lecture - 4
« Elle flâna donc parmi les livres. Elle se sentait perdue (…) tous ces bandeaux rouges lui donnaient le tournis. Elle regardait les couvertures, lisait les résumés, vérifiait l’âge des auteurs et grimaçait quand ils étaient nés après elle. Ce n’était pas très malin comme méthode de sélection…Elle se dirigea vers le rayon des poches. Le papier de mauvaise qualité et les caractères d’imprimerie l’impressionnaient moins. »
Elle s’appelle Camille… c’est un des personnages du 4ème roman d’Anna GAVALDA « Ensemble, c’est tout » (J’ai Lu n° 7834)…que j’ai acheté à cause de la couverture : une photo de pinceaux de bricolage (ou de peintre en bâtiment) dans un bocal sur fond de paysage urbain très flou mais qui laisse reconnaître la tour Eiffel …l’ensemble dans un camaïeu violet/fushia…pourtant, je n’étais pas sûre de mon choix et en plus ça ne reflète pas le roman (je m’en rendrai compte plus tard). En effet, j’avais déjà lu « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » (J’ai Lu n° 5933) et « Je l’aimais » (J’ai Lu n° 6243) et si j’avais apprécié le 1er roman, le 2nd m’avait laissée comment dire…perplexe…
Aussi qu’elle ne fut pas ma surprise, teintée de déception, lorsque pour illustrer cette notice je découvre, à la recherche d’une photo sur Internet, que ce roman a déjà été adapté au cinéma en mars 2007 ! C’est à se demander dans quel monde je vis ! Alors, oui, je m’interroge sur ce que je peux bien écrire pour vous inviter à lire ce roman…qui offre quelques 8 590 000 résultats sur Google !
Bon, cette fois-ci ça n’est pas une histoire de famille comme on l’entend c’est-à-dire une famille de sang. Non, c’est l’histoire de 4 personnages au parcours non linéaire, ce qui ne veut pas dire chaotique, qui se rencontrent grâce à des concours de circonstance. Il leur faudra l’espace temps de 574 pages (format poche) et plusieurs saisons, à en faire des années, pour devenir une famille de cœur. Voilà, je pense que c’est ça qui m’a énormément plu : le soin apporté par l’auteur(e) à décrire chaque personnage, avec chacun sa passion, puis à tisser des liens au départ improbables qui au fil du temps deviennent évidents. De ces liens construits avec patience, respect, affection voir amour bien plus précieux que ces liens par obligation de la sacro-sainte famille ! Oubliez le film et découvrez le roman !
Soso
vendredi 10 octobre 2008
Convalescence forcée sous le signe de la lecture - 3
j’ai lu un livre, je voudrais vous le conseiller, mais je ne sais pas comment vous en parler. Et ça fait plusieurs semaines que j’y réfléchi…c’est à ça qu’on doit pouvoir faire la différence entre un professionnel du livre et une fille qui dévore les livres, presque avec étonnement, faisant mauvaise fortune bon cœur...plus de 2 mois d’arrêt de travail et pas d’ami(e) dans la cité phocéenne…ça fait des heures de lecture à la pelle !
« Le déni » de Victoria BEDOS (Pocket n°13442), était au milieu de ces piles sans âme du supermarché de la culture…j’ai nommé la FNAC –oui, je sais, j’ai écrit que je boycottais la FNAC mais convalescence oblige, mes déplacements sont restreints- et ce sont tout à la fois le titre et la couverture qui ont attiré mon attention. Et puis c’est un recueil de nouvelles, 7 nouvelles en tout dont « Le déni » :
1- Action de dénier, de refuser, de reconnaître la vérité ou la valeur d’une chose.
2- Psychanalyse. Mode de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d’une perception traumatisante.
Tout est dit…Je ne vois pas ce qu’il y aurait à ajouter.
Soso
mercredi 8 octobre 2008
Bleu pétrole
Un petit extrait, donc, j'espère que vous allez savourer autant que moi...
Découvrez Alain Bashung!
lundi 6 octobre 2008
Judoka
vendredi 3 octobre 2008
mercredi 1 octobre 2008
Surnom de légende
Alors avis aux amateurs : si vous aussi vous découvrez des "criquettot", on fait la collec!
dimanche 28 septembre 2008
Nuit de noces
En quelques pages, Ian McEwan ne ménage aucun suspense : cette nuit tant attendue (par Edward surtout) ne va pas se dérouler exactement comme prévue. On sent même arriver un désastre. Comment deux vies peuvent basculer? Comment la conscience de notre corps peut chambouler notre esprit?
Un roman court, dérangeant, un régal.
jeudi 18 septembre 2008
Progrès
mercredi 17 septembre 2008
Cousins-cousines
mardi 16 septembre 2008
Convalescence forcée sous le signe de la lecture -2
De retour, chez moi à Marseille, dans le brouhaha de la ville et de mon quartier populaire, j’ai fait une infidélité à « mon » libraire pour la maison de la presse flambant neuve de la nouvelle gare St Charles.
Je savais que je ne bénéficierai d’aucun conseil et je m’attendais à ne trouver que des « romans de gare » sans jamais en avoir lu un seul. Je me suis laissée guidée par la logique du classement alphabétique des noms d’auteurs et la lecture des 4e de couverture des livres de poche.
Avec cette méthode, d’une lectrice presque par la force des choses, j’ai acheté « L’amour est très surestimé » de Brigitte Giraud. Le format me convenait : 11 nouvelles très courtes. Le sujet m’obsédait depuis plus de 2 ans : « la fin de l’amour ».
Je ne pense pas que ce livre ne s’adresse qu’aux femmes, ni même aux célibataires, divorcées ou veuves. Non, je pense que ce livre s’adresse aux couples et à leur entourage. Bien sûr c’est écrit du point de vue d’une femme mais dans la finesse de l’analyse des situations Brigitte Giraud implique tout le monde : les maris, les ex-maris, les amants, les enfants, les pères, les parents, tout le monde…sauf peut-être les copines.
Je vous recommande vivement la lecture de ce recueil de nouvelles même si vous n’avez jamais fait l’expérience, directe ou indirecte, de « la fin de l’amour »…ce dont vous me permettrez de douter !
Brigitte GIRAUD, L’amour est très surestimé, J’ai lu n°8720, 2008.
samedi 13 septembre 2008
Ado anglais
"Je m'appelle Sam, j'ai 15 ans, je vis avec ma mère qui en a 31. Vous avez pigé : elle m'a eu quand elle avait 16 ans, du coup elle me dit toujours de faire attention avec ma copine. Parce que c'est comme avec le skate : un accident est vite arrivé..."
Bon, faut pas être devin pour comprendre que le Sam en question va à son tour se retrouver papa à 16 ans! Entre enfance et paternité, la vie de Sam oscille, touchante et vraie. Surtout, c'est plein d'humour et d'auto-dérision.
Le passage qui m'a fait le plus rire, parle bien sûr de bibliothèque... Sam raconte sa rencontre avec celle qui va bientôt être maman à 16 ans.
p.20 "La mère d'Alicia connaissait ma mère par la mairie. Ma mère bosse à la mairie et la mère d'Alicia est conseillère municipale, ce qui est comme Premier ministre, sauf que vous gouvernez pas tout le pays. Vous gouvernez seulement une petite partie d'Islington. Ou de Hackney ou ce que je sais. Pour le dire franchement, c'est un peu du pipeau. Vous êtes pas là pour larguer des bombes sur Ben Laden ou ce genre de truc. S'agit juste de discuter sur comment faire pour que les ados aillent dans les bibliothèques, et c'est comme ça que ma mère a connu la mère d'Alicia."
Petite précision : c'est un bibliothécaire adulte qui a ramené ce livre - clairement orienté "ados" donc littérature plutôt jeunesse - à la maison, est-ce que vous pensez que le bibliothécaire en question va s'abaisser à le lire?????
vendredi 12 septembre 2008
En vert et contre tout
Je ne sais pas vous, mais je suis personnellement très sensible à la flatterie. Aussi vos messages d'encouragements m'ont profondément touché et m'incitent à reprendre le fil de ces chroniques. (Vous lire m'a remis dans le bain. Laure M.) ; (Mes stock options pour une chronique. Jean-Pierre G.) ; (Semper libre convivius. B. XVI) ; (Fumiste. Elodie R.). Merci de tout coeur.
Aujourd'hui, il sera donc question du Grand Santini. Vous connaissant, vous pensez tous Saint-Etienne, Geoffroy-Guichard, épopée, poteaux carrés, petit génépi d'après victoire, et roi du ballon. Et bien non, bande de Hooligans, il n'y a pas que le foot dans la vie. Il s'agit d'un livre, d'un gros livre plein de pages sans photos, ni dessins et écrit pas bien large. De la littérature donc, et bien plus encore. Un véritable traité d'éducation à l'usage des pères de famille responsables désireux d'éduquer leur troupe dans le respect des valeurs fondamentales et de trouver une nouvelle utilité à leur ceinturon. Quel bel hommage à l'esprit de corps et à l'amitié virile, pour un peu on se croirait au stade.
Bonus : une écharpe de l'ASSE dédicacée si quelqu'un m'explique le titre de ce livre
Je profite de ce retour pour inaugurer une petite rubrique, enrichissons notre vocabulaire en nous amusant.Pour débuter, le mot Oxymore : figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. Ex : Littérature jeunesse. Amusant non ?