
Et là, la grâce. Comme quoi, il suffit de pas grand chose, une table de bois, trois verres de rouge et de poésie chantée pour vous illuminer une soirée. Même Elodie, particulièrement grognon ce soir là, s'est laissée attendrir par cet hommage "aux invincibles, à ceux - migrateurs, prisonniers, amoureux - qui se relèvent toujours après une chute, qui sont toujours prêts à reprendre leur batailles et leurs rêves et qui justement pour ça, sont invincibles".
Après un tel appel à demeurer "ému, irritable et interventive" (à prononcer avec l'accent napolitain s'il vous plaît) on est, comme qui dirait, gonflé à bloc et prêt à toutes les audaces : voter PC aux municipales, acheter commerce équitable, boycotter la minute nécessaire de monsieur Jean-Marc, et même se coucher à point d'heure. C'est vraiment pas de chance, pour une fois qu'un spectacle finit tôt...
1 commentaire:
une soirée digne de... 68 ! puisque c'est l'année des regrets et de la nostalgie de la jeunesse réactive (à ne pas confondre avec réac... tionnaire)
en revanche, j'en profite pour déconseiller l'heure d'été d'olivier assayas ! "émue" : pas du tout alors que le sujet me touche de très près !"irritable" : c'est peu dire, irritée plutôt par l'éloge du fric et de la frime bien bourge, et "interventive" : que le bouche à oreille fonctionne pour boycotter ce film (on a les révoltes qu'on peut !)
en tous cas, Erri de luca à lire sans modération
et je vote PC ou PS à Fontaine ?
Noëlle
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