vendredi 24 octobre 2008
Karma-Sutra
Dans ce but, j'ai fébrilement parcouru les pages littéraires de psychologie magazine, Elle, et Marie Claire à la recherche de l'objet rare. Et je n'ai pas été déçu. Jugez plutôt : je sais désormais que l'amour que je porte à mes cheveux en dit long sur ma personnalité, qu'il existe dix façons de customiser mes tops (???), que la piscine donne de belles gambettes et que les bonnes actions quotidiennes favorisent l'édification du karma.
Et c'est important le bon karma. Voyez, Kim Lange, ex-présentatrice télé vedette, réincarnée en fourmi et contrainte pour récupérer l'amour de sa fille, son poussin, de frayer avec Casanova le hamster pour déjouer les plans de sa grosse vache de belle mère. Il y a de quoi devenir chèvre.
Pour s'assurer un avenir karmique radieux, mieux vaut donc être prévoyant et multiplier les actes de bravoure. Le mois prochain promis, juré : je lis un roman jeunesse.
mercredi 22 octobre 2008
P'tite soeur
vendredi 17 octobre 2008
Mélomane
Aussi je me faisais une joie d'aller voir pour la première fois Bashung en concert.
Bashung pour moi, c'est LE crooner, voix de velours, regard suave, et une alliance de distinction et de provoque qui n'appartient qu'à lui.
Imaginez le choc quand j'ai vu entrer sur scène le guitariste d' ACDC, cheveux long frisé, pantalon en cuir, et cervicale coincée. J'ai tenté de me persuader qu'il s'agissait d'une énième première partie, mais l'excitation du public ne laissait planer aucun doute, et c'est noyé dans l'émotion collective qu'il a fait son entrée...
Incroyable, ce qu'il a changé.
Fini les costars clairs et la chemise ouverte, noir intégral du chapeau à la guitare. Côté musique, je peux pas trop dire. Ca devait être le dernier album. De plus dès le troisième morceaux j'avais perdu 6 dixième à chaque oreille, et ça n'aide pas. J'ai quand même été déçu de ne pas entendre mes morceaux favoris : les filles de chez castel, je retourne ma veste...
En fait, Bashung en concert c'est vraiment l'arnaque. Moi qui me faisait une joie d'aller voir son fils Thomas en live, et bien je vais m'abstenir.
Dur d'oreille
Je suis allé à la bibliothèque de l'université aujourd'hui […] . J'ai été choqué de découvrir que sur l'un d'eux plusieurs passages avaient été surlignés en turquoise et pas juste annotés en marge. J'ai fait remarquer ce vandalisme à la banque de prêt. "Il me parait très surprenant que quelqu'un d'assez instruit pour avoir accès à la bibliothèque universitaire fasse ça à un livre", ai-je dit. Le bibliothécaire a fait la grimace et haussé les épaules. Il a expliqué que, depuis que les étudiants pouvaient retirer eux-mêmes les livres sur un terminal d'ordinateur et les rendre en les glissant dans quelque chose qui ressemble à une trappe à linge sale dans le hall d'entrée, il n'y avait plus moyen de surveiller la façon dont les livres étaient traités. "Mais vous devez bien avoir une trace de toutes les personnes qui ont emprunté un livre sur votre ordinateur, ai-je dit. Vous ne pouvez pas les convoquer un à un et les interroger? Les vandales n'avoueraient sans doute pas mais ils ne recommenceraient plus." Il m'a dévisagé comme s'il pensait que je délirais. Peut-être que je délire un peu sur le sujet. Pour moi, la façon qu'on a de traiter un livre est une marque de civilité. Je reconnais faire parfois des petits signes au crayon dans la marge des livres empruntés à la bibliothèque, mais je les efface scrupuleusement quand je parcours les pages à nouveau et prends des notes[…]. L'épisode m'a mis d'une humeur exécrable –où est-ce qu'on va comme ça? -, état d'esprit auquel je succombe de plus en plus souvent ces temps-ci, sous l'effet de certains phénomènes comme Big Brother, les mots orduriers dans le Guardian, les anneaux vibrants pour le pénis en vente chez Boots, les noceurs qui vomissent dans le centre-ville le samedi soir, la chimiothérapie pour les chats et les chiens.
mercredi 15 octobre 2008
Pompiers
lundi 13 octobre 2008
Convalescence forcée sous le signe de la lecture - 4
« Elle flâna donc parmi les livres. Elle se sentait perdue (…) tous ces bandeaux rouges lui donnaient le tournis. Elle regardait les couvertures, lisait les résumés, vérifiait l’âge des auteurs et grimaçait quand ils étaient nés après elle. Ce n’était pas très malin comme méthode de sélection…Elle se dirigea vers le rayon des poches. Le papier de mauvaise qualité et les caractères d’imprimerie l’impressionnaient moins. »
Elle s’appelle Camille… c’est un des personnages du 4ème roman d’Anna GAVALDA « Ensemble, c’est tout » (J’ai Lu n° 7834)…que j’ai acheté à cause de la couverture : une photo de pinceaux de bricolage (ou de peintre en bâtiment) dans un bocal sur fond de paysage urbain très flou mais qui laisse reconnaître la tour Eiffel …l’ensemble dans un camaïeu violet/fushia…pourtant, je n’étais pas sûre de mon choix et en plus ça ne reflète pas le roman (je m’en rendrai compte plus tard). En effet, j’avais déjà lu « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » (J’ai Lu n° 5933) et « Je l’aimais » (J’ai Lu n° 6243) et si j’avais apprécié le 1er roman, le 2nd m’avait laissée comment dire…perplexe…
Aussi qu’elle ne fut pas ma surprise, teintée de déception, lorsque pour illustrer cette notice je découvre, à la recherche d’une photo sur Internet, que ce roman a déjà été adapté au cinéma en mars 2007 ! C’est à se demander dans quel monde je vis ! Alors, oui, je m’interroge sur ce que je peux bien écrire pour vous inviter à lire ce roman…qui offre quelques 8 590 000 résultats sur Google !
Bon, cette fois-ci ça n’est pas une histoire de famille comme on l’entend c’est-à-dire une famille de sang. Non, c’est l’histoire de 4 personnages au parcours non linéaire, ce qui ne veut pas dire chaotique, qui se rencontrent grâce à des concours de circonstance. Il leur faudra l’espace temps de 574 pages (format poche) et plusieurs saisons, à en faire des années, pour devenir une famille de cœur. Voilà, je pense que c’est ça qui m’a énormément plu : le soin apporté par l’auteur(e) à décrire chaque personnage, avec chacun sa passion, puis à tisser des liens au départ improbables qui au fil du temps deviennent évidents. De ces liens construits avec patience, respect, affection voir amour bien plus précieux que ces liens par obligation de la sacro-sainte famille ! Oubliez le film et découvrez le roman !
Soso
vendredi 10 octobre 2008
Convalescence forcée sous le signe de la lecture - 3
j’ai lu un livre, je voudrais vous le conseiller, mais je ne sais pas comment vous en parler. Et ça fait plusieurs semaines que j’y réfléchi…c’est à ça qu’on doit pouvoir faire la différence entre un professionnel du livre et une fille qui dévore les livres, presque avec étonnement, faisant mauvaise fortune bon cœur...plus de 2 mois d’arrêt de travail et pas d’ami(e) dans la cité phocéenne…ça fait des heures de lecture à la pelle !
« Le déni » de Victoria BEDOS (Pocket n°13442), était au milieu de ces piles sans âme du supermarché de la culture…j’ai nommé la FNAC –oui, je sais, j’ai écrit que je boycottais la FNAC mais convalescence oblige, mes déplacements sont restreints- et ce sont tout à la fois le titre et la couverture qui ont attiré mon attention. Et puis c’est un recueil de nouvelles, 7 nouvelles en tout dont « Le déni » :
1- Action de dénier, de refuser, de reconnaître la vérité ou la valeur d’une chose.
2- Psychanalyse. Mode de défense consistant en un refus par le sujet de reconnaître la réalité d’une perception traumatisante.
Tout est dit…Je ne vois pas ce qu’il y aurait à ajouter.
Soso
mercredi 8 octobre 2008
Bleu pétrole
Un petit extrait, donc, j'espère que vous allez savourer autant que moi...
Découvrez Alain Bashung!
lundi 6 octobre 2008
Judoka
vendredi 3 octobre 2008
mercredi 1 octobre 2008
Surnom de légende
Alors avis aux amateurs : si vous aussi vous découvrez des "criquettot", on fait la collec!