lundi 22 octobre 2007

Délicate attention - enfin!

Ce dimanche 21 octobre, à 8 mois et demi de grossesse, est à marquer d'une pierre blanche!!! Mon cher et tendre mari a enfin consenti, après des semaines de supplication à genoux, à m'apporter le p'tit déjeuner au lit.... Il faut dire que je ne m'y attendais plus et que la date de péremption allait être bientôt atteinte puisque après la naissance, entre Igor et les tétées du second (ou de la seconde), les possibilités de passer quelques moments en position allongée vont se raccourcir gravement... Donc, n'en déplaise aux féministes qui se reconnaitront, je suis bien contente d'avoir, une fois en 9 mois, eu droit à cette délicate attention!

3 commentaires:

Elonico a dit…

Je ne sais pas vous, mais il suffit que l'on vous force la main (et le fait d'être à genoux ni change rien) pour que les gestes les plus naturels prennent l'allure d'une contrainte. Ainsi, il est évident que l'idée du « p'tit dej » au lit avait traversé mon esprit de futur père émerveillé. L' insistance de la demande n'a fait qu'en retarder l'exécution. Mais pas la qualité. Vous aurez sans doutes remarqué le soin et la sollicitude portés à la présentation des mets comme à l'équilibre du menu. Je précise que la salade de fruits frais (pomme, banane, kiwi et une larme de jus d'orange, merci Florence) est réalisée maison à 7h30 du matin (merci Igor). Quand au verre à pied et au carreau de chocolat sur petite assiette, c'est une touche personnelle. Mon côté artiste sans doutes...
Au final, me voilà désormais créditeur. Et j'attends impatiemment le moment d'être enceinte à mon tour pour profiter de mon « p'tit dej » au lit.

Anonyme a dit…

"Traverser l'esprit" est surement la formule qui convient, puisque l'idée ne s'était malheureusement pas arrêtée plus d'une demi seconde. Et les amoureux de littérature (que nous sommes et vous aussi) savent bien que la contrainte est libératrice et non le contraire... Pour le "ptit déj au lit" masculin, je vais attendre que tu aies pris 15 kilos, OK????
Bisous quand même!

Anonyme a dit…

Je ne suis pas déçue d'être venue pour essayer de voir des photos de Sorenn...que je n'ai pas trouvées!

Je me sens directement visée par le "n'en deplaise aux feministes"...de la miss Elo...

Si j'étais machiste je penserais: "ne l'ecoutez pas, dans son état...vous savez les hormones..." mais je ne suis PAS machiste... Alors je me dis, il faut être indulgente ET compréhensive.

Par contre, j'ai tout de suite compris à la lecture de la phrase -malheureuse- "après des semaines de supplications à genoux"...que le "cher et tendre mari" allait s'engouffrer dans la brèche...Ca n'a pas manqué...

Je trouve ça navrant de penser que cet homme, precisement le "cher et tendre mari" soit mon ami...à MOI, une féministe !

Y'a des jours comme ça...Les grands principes se cassent la gueule !

PS: On peut m'expliquer le concept obscur: "la contrainte est liberatrice et non le contraire" Ben, wouais, je SUIS féministe MAIS PAS intello !