jeudi 29 octobre 2009

J + 3

Nous voilà de retour après 3 jours à Ancelle, dans les Hautes-Alpes, sous un soleil d'été et avec des enfants plutôt très sages. Promis, vous verrez des photos bientôt.

En attendant, voici des nouvelles de la cuisine...

Les ouvriers ont déjà bien travaillés (merci Caro pour l'espionnage....) et j'ai pu prendre quelques photos hier soir mercredi, après 3 jours de travaux. Je vous laisse admirer le bazar, il y avait tellement de poussière que c'était irrespirable mais Nico a quand même voulu dormir là-bas parce qu'il travaille jusqu'à samedi. Avec les enfants nous nous partageons entre Fontaine chez Papou et Mino et Voreppe chez Pépé et Mamette.



Aujourd'hui le carrelage a du être posé (interdiction d'y poser les pieds, donc Nico mange chez Caro et Fabrice (re-merci)) et nous devrions pouvoir dormir là-bas tous les 5 mercredi soir... En tous cas pour l'instant, monsieur l'artisan tient ses promesses... Dans les mauvaises surprises, il y a quand même que l'intervention de l'électricien a fait sauter la free box, j'espère qu'elle voudra bien reprendre du service...

lundi 26 octobre 2009

Pendant

Merci à Papou, Pépé et tonton Max pour le démontage de la cuisine et la démolition du carrelage et autre faïence super collée...

Bon, nous, on est en vacances à Ancelle, on espère que l'artisan-cuisiniste est au boulot!!
Au fait, qui est dispo pour un peu de ménage????

samedi 24 octobre 2009

Avant

Bon ben ça y est, les travaux pour la nouvelle cuisine ont commencé, c'est le bazar complet dans l'appart donc on met les voiles mais avant de fermer la porte, j'ai 5mn pour publier deux messages : celui-ci avec les photos AVANT les travaux, oui oui, le mur dégueulasse, c'était bien celui de la cuisine. Dans deux jours (il faut ménager le suspense) vous aurez les photos de la cuisine démolie et normalement dans une dizaine de jours, tout sera..................méconnaissable.

jeudi 22 octobre 2009

Knock out

Dimanche en famille chez les Steph's (Stéphane et Stéphanie, le frère de Nico et sa chérie), avec Alma qui fait des grimaces et une belle partie de rigolade grâce à la Wi, admirer la concentration de tous les protagonistes...Le jeu hyper passionnant, c'est de la boxe!

mercredi 21 octobre 2009

Dialogue



Igor a développé une façon bien à lui de dialoguer avec sa petite sœur, apparemment ça fonctionne!

lundi 19 octobre 2009

Oeuvres d'art

Vous vous souvenez surement que Tata Soso a cet été initié mes garçons à la peinture. Je vous avais promis le résultat, le voici enfin...

mardi 13 octobre 2009

Roman médical

Il n'y a pas si longtemps je travaillais à Echirolles, à la bibliothèque Pablo Neruda, qui organisait (c'est fini, snif...) le "marathon d'écriture", 24h dans la bibliothèque pour écrire une nouvelle noire. 24h pour transformer une page blanche et/ou un écran d'ordinateur en récit, 24h de solitude créatrice mais de convivialité avec les bibliothécaires et entre les participants, 24h encadrées par des contraintes d'écriture dont une donnée par un écrivain "connu".

Une année c'est Martin Winckler qui est venu, proposer une première phrase pour la nouvelle et rencontrer ses lecteurs. Martin Winckler écrit des essais sur les feuilletons américains, des polars mais aussi de longs romans où il raconte son premier métier, qu'il exerce sous son vrai nom, Marc Zaffran. Martin Winckler est médecin généraliste et s'intéresse de près à la gynécologie, au corps des femmes et à la relation (souvent mauvaise d'après lui) qui se tisse (ou pas) entre un médecin et son patient, entre un gynécologue et sa patiente. Il est l'auteur (entre autres) de "la maladie de Sachs" (repris depuis en film avec Alain Dupontel) et plus récemment de ce livre que j'ai dévoré en moins d'une semaine "le choeur des femmes", dans lequel il se sert de son expérience pour raconter comment tous les médecins ou presque (sauf lui, bien sûr, car l'homme est un brin suffisant et fier de lui...) se moquent des femmes qu'ils ont en face d'eux, de leur situation particulière et se servent de leur toute puissance pour imposer leur vision de ce qu'il faut faire, une vision apprise dans les livres, souvent fausse ou en tous cas inadaptée... Le livre est un roman, il met en scène une jeune interne qui veut faire de la chirurgie réparatrice des organes sexuels mais se retrouve obligée, avant de pouvoir exercer, de passer 6 mois dans l'unité de l'hopital où sont faites des consultations gynéco pendant lesquelles le médecin (dans le personnage duquel il faut reconnaître Martin Winckler-Marc Zaffran himself) écoute les femmes avant de leur faire une ordonnance. L'histoire romanesque, oui, bon, bof, mais toutes ces histoires de femmes confrontées à une médecine qui ne fait aucun cas d'elles et toutes les réponses que cette même médecine, si elle faisait preuve d'éthique, pourrait leur apporter, je trouve ça passionnant. Je ne sais pas pourquoi les livres de Martin Winckler me touchent autant mais j'adhère totalement à son discours sur la médecine traditionnelle d'aujourd'hui, une médecine qui applique un traitement sur un symptome, sans prendre le temps d'écouter les histoires personnelles de chacun. Le livre expose tout ça mieux que moi et souligne quand même que les "bons" médecins, ça existe!

Voilà, un long message, c'est parce que le sujet me tient à coeur. D'ailleurs, j'avais déjà parlé de ce même sujet et du même Martin Winckler, .

dimanche 11 octobre 2009

Optimisme professionnel


Les heures souterraines de Delphine de Vigan

Mathilde élève seule ses trois enfants et occupe dans une grande société un emploi de cadre qui la passionne. Jusqu'au jour où suite à un simple différent professionnel, son chef de service se met à la harceler, d'abord insidieusement puis ouvertement, jusqu'à la pousser à bout...
Thibault est médecin urgentiste, il vient de quitter Lila, parce qu'elle ne l'aime pas alors que lui est fou d'elle, il est fatigué de sa vie et de son métier, dans lequel il ne fait que croiser le désespoir des gens.
Ces deux là vont-ils se rencontrer?

Le dernier livre de Delphine de Vigan n'est pas un chef d'œuvre mais il dépeint dans le détail les mécanismes de l'entreprise, les abus de pouvoir, la lâcheté des collègues qui ont peur pour eux-mêmes, les vexations minuscules qui empêchent de dormir... Dans ce contexte noir, je retiens pour "ma profession à moi que j'aime" que quand Mathilde pense s'en sortir, elle s'imagine.... à la bibliothèque!

Extrait:
p.237 "Elle a pensé que sa vie allait peut-être reprendre son cours. Qu'elle allait redevenir elle-même, retrouver l'ampleur se des gestes, le plaisir d'aller au travail et celui de rentrer chez elle. Qu'elle ne passerait plus des heures allongées dans l'obscurité, les yeux grands ouverts, que Jacques [son chef] allait sortir de ses nuits aussi vite qu'il y était entré, qu'elle aurait de nouveau des histoires à raconter à ses enfants, qu'elle les emmènerait à la piscine et à la patinoire, qu'elle recommencerait à improviser des diners de restes auxquels elle donnerait des noms farfelus, paserait des après-midi entiers avec eux à la bibliothèque."

mercredi 7 octobre 2009

En images

Dernières photos d'un week-end en Savoie pour les garçons, sans papa et maman mais avec Papou et Mino. La photo de l'arbre est signée Igor...