lundi 4 août 2008

Polar anglais

L'histoire se passe à Portsmouth, dans les quartiers défavorisés, où les jeunes de 10 ans sont livrés à eux-mêmes et où plus personne ne fait la différence entre le bien et le mal, l'inoffensif ou le potentiellement mortel. Comme jouer sur le toit d'un immeuble de 23 étages. Rien d'étonnant à ce que l'inspecteur Joe Faraday soit un brin désabusé.

La page 115 permet d'alimenter notre nouveau jeu du "comment est perçue la profession de bibliothécaire de nos jours???". Ici, c'est au moment où un flic s'exaspère de la nouvelle attirance de son métier pour la paperasse, ce qui l'empêche d'être sur le terrain : "Aujourd'hui, vous deviez vous soumettre à l'obligation des rapports, car tout avocat de la défense vous taillerait en pièces, s'il manquait un papier. Winter le savait, et il se débrouillait pour torcher sans retard la paperasse, mais il faisait toujours savoir bien fort combien il souffrait de perdre ainsi son temps, au lieu de courir après tous ces enfoirés qui croyaient pouvoir échapper à la loi. C'étaient ces types que la police devait saisir à la gorge. Sinon, disait-il, ils n'avaient plus qu'à tout arrêter et se faire bibliothécaires. Ils classeraient tous ces jolis bouquins, et s'inquièteraient de l'arriéré des amendes impayées."
Eloquent, non???

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