lundi 19 mai 2008

Contribution marseillaise - 4

Heureusement que Soso est là pour alimenter ce blog!!! Encore une fois, merci Soso!


Une fois "Une pièce montée" de Blandine Le Callet dévorée le temps d'un week-end (voir chronique marseillaise n°1), je suis retournée à la librairie pour remercier la personne qui m'avait conseillée.
Et la libraire de me dire:" Puisque ce livre vous a plu, vous devriez lire "Les yeux jaunes des crocodiles" qu'elle me tend prestement.
"Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol (Le livre de Poche n° 30814) est un petit pavé -format poche au texte bien serré- de 661 pages. Jusqu'ici, je n'avais jamais lu un roman de plus de 250 pages ! Comme le titre ne le laisse pas supposer, ce roman est aussi une histoire de famille.
Le récit s'ouvre avec Joséphine, maman d'Hortense et de Zoé, qui est le personnage auquel je me suis le plus attachée. Elle est médiéviste -ma période favorite en Histoire de l'Art- spécialiste du 12eme siècle. Joséphine se retrouve confrontée à la réalité lorsque son mari, Antoine, quitte le domicile conjugal avec sa maitresse Mylène.
Joséphine a une soeur, Iris, dont la principale occupation est le shoping de luxe, mariée à Philippe, un riche avocat international. Ensemble, ils ont un fils unique, Alexandre.
Joséphine a une mère, Henriette, mariée en deuxième noce à Marcel qui est un entrepreneur travailleur et heureux en affaires. Malheureux en mariage, Marcel est fou amoureux de sa maitresse Josiane !
Je ne sais pas comment Katherine Pancol s'y est prise, je ne suis pas critique littéraire, pour qu'en 4 parties, elle me tienne en halène tout au long de son récit. Au fur et à mesure des pages tournées, les personnages se dévoilent et se révèlent à eux mêmes, les intrigues se nouent puis se dénouent.
Ce qui, je crois, m'a le plus séduite, c'est qu'avec chaque personnage le ton du récit et des dialogues changent pour mieux coller à la personnalité de chacun. Lorsqu'elle évoque le quotidien d'une mère célibataire, les vicissitudes des têtes couronnées outre Atlantique, l'ambition des cadres supérieurs à l'étranger ou la rudesse de l'enfance en milieu ouvrier...le lecteur y croit parce que "ce roman c'est la vie".

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