A l'heure où les mamans bavardent, les rejetons fils et filles de bibliothécaires, regardent "un p'tit DVD". Une belle brochette, non???
Au fait, on attend vos souvenirs de vacances....
Des vies, des enfants, des lectures, des films en pagaille et en partage
Sherry Seymour, professeur de littérature dans un lycée technique, porte bien ses 40 ans. Un mari attentionné, un grand fils à l’université et une belle maison avec jardin où elle occupe ses heures perdues. Toute une vie de confort et de sécurité bouleversée par un simple billet de Saint-Valentin : « Sois à moi pour toujours ».
Elodie vient d’entamer la lecture de ce roman et m’interdit d’en dire plus. Cependant j’ai été troublé par la précision de l’univers intime de Sherry et par l’analyse de ses désirs.
Mais peut-être est-ce une réaction purement masculine ?
J’ai hâte de connaître vos réactions.
Deux frères, citadins, possèdent une maison de famille dans un hameau du Cantal. A l'occasion d'un héritage, ils se rendent pour le week-end dans ce pays perdu. A leur arrivée ils apprennent le décès d'une jeune fille du village. Deux jours de deuils et d'observation.
C'est un pays perdu on n'y arrive qu'en s'égarant. Rien à y faire, rien à y voir. Certes, l'endroit est peu engageant : un tas de fumier marque l'entrée du village et la merde est produite en quantité si impressionnante qu'on ne sait plus quoi en faire. Mais les villageois sont accueillant et vous invite à partager le pain, des objets pesants, denses, à la croûte brune, qui tenait du rocher granitique et de la coquille de mollusque géant, et le fromage, la pâte, dure comme la pierre, entreprend, dés que les dents sont parvenues à la briser, de dissoudre le palais. Et bien sur on boit un coup, Le vieux avait tenu à dévisser lui même d'antiques canettes de bière. Du fumier collait à ses doigts, puis un second coup, des araignées confiantes avaient emmaillotés les verres. Le vin fut versé sans autres précautions, et le filet de pinard creva la toile poussiéreuse.
Mais toute hospitalité à ses limites et lorsque les villageois se sentent offensés ils ont le coup de poing et le coup de fusil facile, et n'hésitent pas à organiser une petite chasse à l'écrivain. Qui a dit que la littérature n'était plus ancrée dans le réel ?
En tout cas si Pierre Jourde se lasse un jour de la littérature il pourra se reconvertir avec succès dans le guide touristique. Il possède un style...coup de poing.