mardi 16 septembre 2008

Convalescence forcée sous le signe de la lecture -2

De retour, chez moi à Marseille, dans le brouhaha de la ville et de mon quartier populaire, j’ai fait une infidélité à « mon » libraire pour la maison de la presse flambant neuve de la nouvelle gare St Charles.

Je savais que je ne bénéficierai d’aucun conseil et je m’attendais à ne trouver que des « romans de gare » sans jamais en avoir lu un seul. Je me suis laissée guidée par la logique du classement alphabétique des noms d’auteurs et la lecture des 4e de couverture des livres de poche.

Avec cette méthode, d’une lectrice presque par la force des choses, j’ai acheté « L’amour est très surestimé » de Brigitte Giraud. Le format me convenait : 11 nouvelles très courtes. Le sujet m’obsédait depuis plus de 2 ans : « la fin de l’amour ».

Je ne pense pas que ce livre ne s’adresse qu’aux femmes, ni même aux célibataires, divorcées ou veuves. Non, je pense que ce livre s’adresse aux couples et à leur entourage. Bien sûr c’est écrit du point de vue d’une femme mais dans la finesse de l’analyse des situations Brigitte Giraud implique tout le monde : les maris, les ex-maris, les amants, les enfants, les pères, les parents, tout le monde…sauf peut-être les copines.

Je vous recommande vivement la lecture de ce recueil de nouvelles même si vous n’avez jamais fait l’expérience, directe ou indirecte, de « la fin de l’amour »…ce dont vous me permettrez de douter !

Brigitte GIRAUD, L’amour est très surestimé, J’ai lu n°8720, 2008.

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