dimanche 22 juin 2008

Les vacances 2008 - première

Départ le vendredi 13 juin pour Fenouillet, en pays cathare.
Très beau temps sur la route, les enfants sont sympas, le moral est au beau fixe.
La route s'éternise un peu dans les derniers kilomètres : ça tourne, nous ne sommes pas surs de suivre le bon chemin, Sorenn commence à avoir faim, la crise n'est pas loin et : les premières gouttes d'un superbe orage pointent!
Arrivée au tipi sous des trombes d'eau, heureusement on trouve un parasol pour s'abriter et faire à peu près au sec les 50m qui nous séparent du petit resto sous la bâche pas très étanche et secouée par le vent... On mange (très bien...) en un temps record, il fait froid et à 22h, tout le monde au lit (je garde mon pull, Sorenn est sous 3 couches de couverture), Igor est ravi (heureusement). Le lendemain, Sorenn a les mains gelées mais il fait meilleur, la pluie a cessé et nous nous félicitons d'avoir surmonté la soirée sans pleurs ni bronchites...
En tous cas on vous recommande l'adresse, c'est très sympa, on peut dormir largement à 4 sous un tipi et on mange très bien des produits locaux avec en prime la gentillesse des gens du lieu.
La suite demain...

mercredi 11 juin 2008

Préparatifs

Sous le soleil retrouvé (pour combien d'heures), nous sommes
en pleins préparatifs des vacances :
direction une nuit en Tipi à Fenouillet dans le 66 puis 8 jours en bungalow à Sète...

On espère sinon se baigner, au moins pouvoir vivre un peu dehors.

Y'a Soso qui vient nous voir avec son pirate, coooool.

Et en attendant le récit détaillé de nos aventures, je vous laisse
avec un nouveau blog à déguster, celui de Cécile et sa petite famille :
vous vous rappeler de Lubin, il y a un an à peu près?

samedi 7 juin 2008

Expo photo

Que je vous raconte un peu ma vie :
à Echirolles, à côté de la bibliothèque de la Ponatière, il y a une école primaire. L'instit des CE1 s'appelle Pascale, elle travaille beaucoup avec la bib et les bibliothécaires et elle fait aussi de la photographie. L'année dernière, elle a demandé à l'équipe si nous étions d'accord pour qu'elle nous prenne en photo sur notre lieu de travail. Tout le monde étant OK, elle nous a pris un par un en photos et maintenant nous nous retrouvons en exposition à la médiathèque de Voiron : autour d'un livre...
Le vernissage est le jeudi 12 juin à 19h, si ça vous tente!!!

mercredi 4 juin 2008

Le p'tit frère en vedette

Toujours pas trouvé le temps ni l'occas de faire une photo de nous 4, alors pour se rattraper un peu, aujourd'hui c'est le p'tit frère qui fait sa vedette, seul...

Sorenn ressemble tellement à Igor que dans quelques années, en revoyant les photos d'eux bébés, je ne suis pas sure de les différencier.





Tout à fait autre chose : pourriez-vous vous joindre à mes supplications pour qu'il fasse enfin beau pour notre semaine de vacances à la mer, qui approche, qui approche...

dimanche 1 juin 2008

Mieux vaut tard que jamais...

Un p'tit message de Katia, en ce week-end pluvieux...

Avis aux amateurs :
samedi 31 mai 2008 (14h- minuit)
dimanche 1er juin2008(11h-18h)

Place aux jeux !
A l’occasion de la fête nationale du jeu,
Retrouvez-nous pour deux jours festifs
sous le chapiteau situé au jardin de ville de Grenoble.
Entrée libre.

Plus d'infos sur http://www.maisondesjeux-grenoble.org/

samedi 31 mai 2008

Musique

free music


En ces temps de vide blogistique, un p'tit peu de musique...

lundi 19 mai 2008

Contribution marseillaise - 4

Heureusement que Soso est là pour alimenter ce blog!!! Encore une fois, merci Soso!


Une fois "Une pièce montée" de Blandine Le Callet dévorée le temps d'un week-end (voir chronique marseillaise n°1), je suis retournée à la librairie pour remercier la personne qui m'avait conseillée.
Et la libraire de me dire:" Puisque ce livre vous a plu, vous devriez lire "Les yeux jaunes des crocodiles" qu'elle me tend prestement.
"Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol (Le livre de Poche n° 30814) est un petit pavé -format poche au texte bien serré- de 661 pages. Jusqu'ici, je n'avais jamais lu un roman de plus de 250 pages ! Comme le titre ne le laisse pas supposer, ce roman est aussi une histoire de famille.
Le récit s'ouvre avec Joséphine, maman d'Hortense et de Zoé, qui est le personnage auquel je me suis le plus attachée. Elle est médiéviste -ma période favorite en Histoire de l'Art- spécialiste du 12eme siècle. Joséphine se retrouve confrontée à la réalité lorsque son mari, Antoine, quitte le domicile conjugal avec sa maitresse Mylène.
Joséphine a une soeur, Iris, dont la principale occupation est le shoping de luxe, mariée à Philippe, un riche avocat international. Ensemble, ils ont un fils unique, Alexandre.
Joséphine a une mère, Henriette, mariée en deuxième noce à Marcel qui est un entrepreneur travailleur et heureux en affaires. Malheureux en mariage, Marcel est fou amoureux de sa maitresse Josiane !
Je ne sais pas comment Katherine Pancol s'y est prise, je ne suis pas critique littéraire, pour qu'en 4 parties, elle me tienne en halène tout au long de son récit. Au fur et à mesure des pages tournées, les personnages se dévoilent et se révèlent à eux mêmes, les intrigues se nouent puis se dénouent.
Ce qui, je crois, m'a le plus séduite, c'est qu'avec chaque personnage le ton du récit et des dialogues changent pour mieux coller à la personnalité de chacun. Lorsqu'elle évoque le quotidien d'une mère célibataire, les vicissitudes des têtes couronnées outre Atlantique, l'ambition des cadres supérieurs à l'étranger ou la rudesse de l'enfance en milieu ouvrier...le lecteur y croit parce que "ce roman c'est la vie".

samedi 17 mai 2008

Stéphanie pirate Fouilli Fouilla

Salut, Moi je ne fais pas un truc d'intello, j'aime bien les âneries ! En plus ça vous donne un aperçu de ce qu'on vit avec Zélie !
http://www.netdisaster.com/go.php?mode=baby&url=
http://fouilli-fouilla.blogspot.com/

Bisouxx
Steph

Deux précisions :
- le lien est à copier dans votre navigateur, je n'arrive pas à le mettre directement en lien actif...
- Zélie est la cadette de la famille, bientôt 3 ans...

jeudi 15 mai 2008

Beyrouth avant/après

Si vous ne regardez pas les émissions littéraires à la télé ni les émissions people-culture à la Laurent Ruquier, vous êtes comme moi, vous ne savez pas qui est Darina Al-Joundi. Elle est partout, parait-il, alors ça peut exaspérer mais moi qui ne l'ai jamais vue donc, j'ai adoré l'histoire de sa vie, rapportée dans "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter", un petit livre drôle et affreux à la fois.
On y découvre Beyrouth avant la guerre, un Liban très ouvert, où la liberté de penser et de vivre n'est pas un vain slogan occidental mais une réalité. Sous les bombes, la vie devient provisoire, alors les jeunes se droguent, s'amusent avec la mort et les extrémistes gagnent du terrain. C'est morbide, plein d'images dégradantes pour la femme, oui, mais gai en même temps, frais et joyeux et c'est aussi une belle déclaration d'amour à la figure paternelle.
Un beau texte, si vous voulez mon avis...

lundi 12 mai 2008

Bonnes adresses

Si vous aussi vous voulez votre diplôme de chevalier, rendez-vous au château de Calmont.
Bon, d'accord, c'est un peu loin, mais ça vaut le détour!!!

Sinon dans la perspective d'un prochain week-end, je cherche des avis sur Miripili - l'île aux pirates
Est-ce qu'Igor est encore trop petit???

Aujourd'hui c'est barbecue, vive le mois de mai!

samedi 10 mai 2008

Contribution marseillaise - 3

J'ai acheté "Le Magasin des Suicides" de Jean Teulé (Collection Pocket 13546), pour tester mon sens de l'humour noir. Je me suis dit: "Ce livre est une provocation" alors je joue le jeu.

"Le Magasins des Suicides" c'est une histoire de famille. Dans la famille TUVACHE: je demande la mère -Lucrèce, je demande le père -Mishima, je demande le fils aîné -Vincent, je demande la fille -Marylin et je demande le petit dernier -Alan.

Dans la famille TUVACHE, on est commerçant de père en fils et on met un point d'honneur à ne vendre que de la bonne qualité comme l'indique le slogan des sacs du magasin: recto: "Le Magasin des Suicides" et verso "Vous avez râté votre vie ? Avec nous vous réussirez votre mort". De ce fait, lorsqu'un client arrive, on ne dit pas "Bonjour" mais "Sale journée" et on ne dit pas "Au revoir" mais "Adieu".

La famille TUVACHE se sent investie d'une mission et étend la mener à bien. D'ailleur le commerce est florissant. Jusqu'au jour où le petit dernier, Alan, montre des signes de faiblesse. D'abord Bébé gazouilant, puis enfant souriant, enfin pre-adolescent joyeux et chantant. C'en est trop: la décision est prise, pour les vacances scolaires Alan sera envoyé en stage de commando suicide...à Monaco !

Il est vrai que "Le magasin des Suicides" pousse parfois à l'extrème les limites de la noiceur...la mort cynique rôde à chaque page tournée mais le lecteur peut se prendre au jeu parce que c'est bien écrit et parce qu'Alan -cet enfant non désiré- est au coeur de l'intrigue. Il faut malgré tout avoir un sens de l'humour solide !


Soso

A lire aussi, du même Jean Teulé, "Darling", récemment adapté au cinéma (film que je n'ai pas vu, bien sûr, parce qu'on peut pas tout faire!). L'histoire abominablement vraie d'une jeune fille crédule, qui vit un enfer chez ses parents, trouve la force de partir pour vivre un enfer encore plus atroce avec son mari. Un livre pour s'interroger sur notre fascination malsaine pour le fait-divers morbide et pour explorer le rapport compliqué de l'écrivain avec le réel. Ou comment une histoire vraie devient un roman (sur ces mêmes interrogations, ne surtout pas râter le livre d'Emmanuel Carrère, "l'Adversaire", et là, j'ai même vu le film, mais le livre est 10 fois mieux, parole de bibliothécaire!). Elodie.

mercredi 7 mai 2008

Chevalier

Après les bougies, nous sommes partis avec armes et bagages en Aveyron, à Redondet exactement, dans l'Aubrac. Ah, l'Aubrac, ses vaches, son fromage, ses couteaux (Laguiole), ses châteaux!!! François (le papa de Marius, vous suivez toujours???) est le meilleur guide touristique du coin et sa maman, Gisèle, la plus gentille cuisinière de la planète!
Igor est très fier de son diplôme de chevalier et Sorenn a fait connaissance avec Marius, ravit de partager sa chambre et de déclamer des "coucou bébé" à 7h du matin..


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mardi 6 mai 2008

Réclamation

Hello,
Je me fais la porte parole d'un p'tit bout chou dont la patience à des limites. Voici bientôt six mois qu'il est né et on l'ignore toujours !!!! Pourquoi n'a t-il pas le droit à la célébrité, lui aussi il aimerait avoir sa photo sur le net.
"Alors Madame et Monsieur mes parents, veuillez changer la photo de la rubrique "Coucou, c'est nous" sur votre blog. Profiter de cette belle journée pour faire une photo de TOUTE la famille. Bon je vous pardonne, je vous aime bien mais s'il vous plait faites attention à mon égo." Sorenn.

Voilà j'ai fait mon devoir
Bises, Katia

Mea culpa, t'as raison mademoiselle Katia, et pour ma (faible) défense, je précise que j'ai déjà pensé à ce problème mais je n'ai AUCUNE photo de nous 4 et il faut donc que j'embauche un(e) photographe... Promis, je m'en occupe très bientôt!

lundi 5 mai 2008

80 printemps

Les évènements se bousculent, plein de choses à raconter (toutes passionnantes, bien sûr!) mais pas trop le temps de se poser devant l'ordi...
Pour aujourd'hui, retour sur les 80 ans de mon grand-père paternel (celui de Goussainville, pour ceux qui suivent!) et 4 générations autour de la table!

lundi 28 avril 2008

En avant la musique

Je ne sais pas vous, mais personnellement je suis incapable de faire deux choses en même temps. Et, comme vous avez été des millions à le déplorer, je n’ai pas beaucoup alimenté ce blog ces dernières semaines. En effet, j’étais totalement absorbé par une autre activité. Une enquête, pour tout vous dire, dont le résultat est édifiant. C’est à peine si j’ose vous le révéler. J’ai un rival. Si, si, et pas n’importe qui, un type qui passe à la télé.

Bien sur, j’aurais due me méfier plus tôt, mais vous connaissez Elo et son amour des musiciens, des purs albums et des ambiances « faites du bruit », alors Taratata tous les vendredis soir, bonus compris, ça ne m’a pas mis la puce à l’oreille.
Là où j’ai commencé à vraiment douter, c’est lorsque Elo est devenue accro à « N’oubliez pas les paroles » Vous connaissez le principe ? Des champions du monde de karaoke viennent tenter de gagner 100.000€, quand même, en retrouvant les paroles manquantes de standards de la chanson française populaire. Pour les aider dans leur quête, trois jokers, dont un ami spécialiste de Claude François, et un animateur chargé de faire culminer la tension dramatique. Morceau choisi :
« Josianne, pour 2500€, il vous manque trois mots : ainsi font, font, font, _ _ _ . » « Une proposition ? Attention Josianne, vous bloquez ces paroles ou vous appelez votre Joker ? Non, Josianne il ne s’agit pas d’un morceau de Claude François… »
J’ai eu beau chercher le côté spectacle vivant ou découverte musicale, j’ai due me résoudre à la cruelle réalité, si Elo se passionne pour ce sommet de l’audiovisuel français c’est pour le sourire de son animateur vedette, dont la pudeur, la crainte d’un procès et une douleur bien compréhensible m’obligent à taire le nom.
C’est pourquoi, chers amis internautes, j’en appelle à votre sensibilité et à votre courage. Boycottez l’émission. Le samedi soir à 18h30, zappez comme un seul homme sur La roue de la fortune ou Plus belle la vie. Devant cette vague de solidarité, France 2, ne pourra que déprogrammer l’émission et signaler son animateur à Brice Hortefeu en vue d’une éventuelle expulsion vers Budapest.
Je compte sur vous.

samedi 26 avril 2008

Victoire!!!!!!!

free music


Youpi, j'ai réussi à mettre de la musique sur ce blog, bravo (oui, je m'auto-congratule, mais ç fait quand même 3 jours que je cherche!). Pour vous faire partager cette joie, je vous fais écouter Mattafix, c'est TROP BIEN, eh oui, c'est un mec qui chante...

vendredi 25 avril 2008

Portrait de groupe

Ah, enfin un bon livre, dont j'ai envie de partager la lecture...

Murray Thwaite est un intellectuel new-yorkais influent qui fait l'admiration de tous, y compris de sa fille unique de trente ans, Marina, toujours logée chez ses parents et qui n'arrivent pas à se libérer de l'ombre paternelle, l'empereur du titre. Danielle est l'amie de Marina, journaliste esseulée qui se cherche une place dans le monde. Julius, le troisième larron, critique littéraire gay aspire à la stabilité amoureuse mais ne trouve pas le bon partenaire. Il y a aussi Ludovic, patron de presse aux dents longues et Fréderick, le neveu provincial, obèse et dépressif, venu chercher un possible avenir dans la métropole. A eux tous, ils sont les enfants de l'empereur, ils vivent dans un monde privilégié, centrés sur eux-mêmes, sur leurs préoccupations littéraires et sociales, sur l'envie de surprendre les autres pour avoir l'illusion de réussir sa vie...
Tout va être bouleversé par un certain 11 septembre.

Portrait de groupe mais aussi portrait d'individus (je me suis attachée à chacun des personnages, surtout à Danielle, écrasée par la belle Marina), portrait d'une époque, portrait d'une ville. Claire Messud réussit à faire coïncider l'histoire personnelle avec l'Histoire récente des Etats-Unis, à la manière d'un Philip Roth. Bref, je me suis régalée!

mercredi 23 avril 2008

Anniv'


La semaine dernière, Katia a fêté ses 20 ans (au milieu des livres, comme il se doit), comme nous lui avions fait un gâteau surprise, les pirates l'ont aidée à souffler les bougies!
Bon anniversaire Katia!

dimanche 20 avril 2008

Blagounette

Encore une p'tite blague, en provenance de tonton Stéphane...

Teste ton honnêteté...
En toute honnêteté, que ferais-tu ?
Ceci est un petit test, qui ne contient qu'une question, mais qui en dira long sur toi.
Il est important pour le test de ne pas aller trop vite, afin de ne pas répondre trop précipitamment ou sans avoir bien compris tous les enjeux de la question.

La Seine a débordé...
Tu te retrouves dans le chaos le plus total, après un raz-de-marée, tout est inondé...
Des quantités d'eau incroyables sont en mouvement...
Tu es reporter photographe au milieu de ce terrible désastre...

Et tu as là l'occasion de faire la photo de ta vie...Les maisons sont emportées par les eaux autour de toi, les gens disparaissent sous les flots.Les forces de la Nature déchainées s'attaquent à tout...
Elles emportent tout avec elles...Soudain, tu aperçois un homme dans un 4 x 4...Il est prisonnier de son véhicule et lutte contre les vagues.Il se débat, s'acharne sur sa portière, hurle... En vain...
Tu te rapproches...Son visage trahit l'effroi, ses yeux te supplient...
Et là, stupéfait... Tu le reconnais : c'est Nicolas Sarkozy !
A chaque seconde, le torrent de boue et de débris peut l'emporter...
Mais tu peux le sauver ! Seulement, c'est aussi l'occasion de faire la photo de ta vie...
La photo qui te donnerait le Prix Pulitzer...
Et qui te rendrait riche et célèbre comme jamais !...

Maintenant, réponds à la question, en étant vraiment honnête :
La photo : Mat ou Brillant ?

lundi 14 avril 2008

Contribution marseillaise - 2

Encore un bon livre, par Soso de Marseille.

Je ne sais plus exactement comment c'est arrivé: un collègue de travail me dit "Sophie, il parait que vous êtes une grande lectrice"...et moi de répondre sottement "une grande lectrice, je ne sais pas, je mesure 1,70 m"...
Et ce collègue de travail de me dire qu'il a un tas de bouquins dans son casier et qu'il me les prette volontiers.

Parmi ces livres, il y avait "La fascination du pire" de Florian ZELLER (Prix interallié 2004- collection J'ai Lu 8080) qui m'a tenu en haleine tout un weekend.

Le récit s'ouvre sur un départ en avion pour le Caire. Les deux principaux protagonistes sont écrivains francophones: il y a le narrateur, écrivain français, et Martin qui est un des personnages principaux, écrivain suisse, tous deux invités à un salon du livre au Caire.

Les premières pages sont comme un descriptif de voyage touristique en Egypte...on a l'impression de feuilleter un catalogue d'agence de voyage...puis très rapidement le récit prend de l'épaisseur: sur fond d'une quête improbable, retrouver le Caire décrit par Flaubert dans "Correspondance" à cause du mythe de la femme orientale (celles là mêmes peintes par Delacroix), il est question de la relation entre l'Occident et l'Orient, de la montée de l'intégrisme, de la vie quotidienne au Caire vue par la communauté francophone -celle de l'ambassade et de l'Alliance Française...surtout, il est question de la relation entre le narrateur et Martin.

Au fil des pages et à mesure des chapitres, le lecteur pense dérouler petit à petit le fil du récit. C'est sans compter un revirement de situation qui, d'un seul coup, oblige le lecteur à repenser tout le livre à la lumière de ce qu'il vient de lire. La "Fascination du pire" démontre à quel point il est facile de se fourvoyer notamment lorsque l'on est manipulé.

vendredi 4 avril 2008

Contribution gièroise

Un p'tit message de Steph (merci Steph), pour féliciter les nouveaux parents, pour remercier Soso et pour les lecteurs de moins de 60 ans!!

Salut,

1 - coucou et bravo aux jeunes parents d'Antonin (très joli prénom d'ailleurs !)

2 - la présentation du bouquin de Blandine Le Callet est super, bien écrite, ça donne vraiment envie (bon je l'ai déjà lu, mais même ! )

3 - il est OBLIGATOIRE pour tous les moins de 60 ans (si si j'en connais !) de lire le bouquin de Rotman "Mais 68 expliqué à ceux qui ne l'ont pas vécu" avant d'émettre le moindre avis sur cette période contestataire, et maintenant contestée.C'est clair, limpide même, on a l'impression de revivre le truc au ralenti mais en comprenant, pas en regardant 3 images de mecs qui se lancent des pavés sur la tronche ( "Ouh, ça craignait grave, non ? " "T'as raison , y z'étaient fou ces jeunes... Ah lala , voilà ce que c'est que trop de liberté ma bonne dame...").
Bref, dépêchez-vous, on est déjà en avril !....

Allez, bonne nuit !Seph

mardi 1 avril 2008

Contribution marseillaise - 1

Nous inaugurons aujourd'hui une série de critiques de livres venues directement de Marseille, merci beaucoup Soso d'alimenter ce blog, avec talent, surtout....

Je ne suis pas ce que l'on appelle un "grande lectrice" ni même une "lectrice"...mais depuis quelques semaines j'ai dévoré quelques livres dont celui ci: "Une pièce montée" de Blandine Le Callet (livre de poche 30774).

Comme je ne suis pas une "grande lectrice" j'achète très peu de livre et je vais rarement dans les librairies dignes de ce nom...aussi lorsque je suis rentrée chez "MAUPETIT", une des rares librairies de Marseille, je découvrais un univers: des libraires qui lisent les livres et font des présentoirs de coups de coeur avec des petites notes de lecture, qui vous conseillent avec professionnalisme et passion...à qui on peut donner n'importe quelle bribe de titre ou d'info sur l'auteur et qui vous retrouve exactement ce que vous cherchiez...Wahou ! Ca change de la FNAC ! (eh Soso, tu sais que les bibliothécaires, ils peuvent faire pareil!!!!????!!!)

J'avais demandé un livre "facile à lire" (Bon, je répète, je ne suis PAS une grande lectrice!) pour le temps d'un week end ou des trajets de tram...la libraire me dit avec conviction: "je vous conseille ce livre, ça va vous plaire"...et de rajouter qu'elle l'avait lu et que c'était un de ses coups de coeur en édition de poche...

"Une pièce montée" comme le titre l'indique raconte une histoire de mariage et par conséquent l'histoire d'une famille...c'est le même mariage vu par différents protagonistes. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre...

Le livre s'ouvre sur "Pauline" une des petites filles de la famille, la nièce de la mariée, l'aînée de 3 enfants...qui doit montrer l'exemple et être responsable...Et puis, il y a "Bertrand" le prêtre -Ah ! Oui, c'est "un grand mariage" alors il faut passer par la case "église"-, "Madeleine" la grand mère que ses enfants vouvoie, "Hélène" la maman de Pauline et la soeur de la mariée et surtout la femme de son mari, "Marie" la soeur de la mariée et d'Hélène, l'intello-artiste de la famille autant dire le vilain petit canard, célibataire -la malheureuse à 35 ans !, "Jean-Philippe" qui a pris beaucoup de distance avec cette famille parce que ça le fatigue mais surtout parce qu'il a fait une "mesalliance" en épousant une femme -magnifique- d'origine ouvrière, "Vincent"... le marié, coincé entre sa mère et sa future épouse, qui se demande quelle est la symbolique de la pièce montée, "Damien" un vague ami de la mariée, une sorte de parasite lancé dans une chasse à la femme avec des règles très précises, et pour finir "Bérengère" la mariée bien entendu très belle, bien entendu très traditionnelle, et surtout imbuvable voir odieuse.

J'ai effectivement lu le roman le temps du weekend...pas tant parce que c'est un "livre facile" mais surtout parce que c'est un livre très bien mené: avec chaque membre de la famille on reconstitue le puzzle de cette "belle journée inoubliable" et surtout de l'histoire de cette famille. Ca aurait pu être indigeste comme une pièce montée mais les choux fourrés à la crème que l'on prend un a un en cassant le caramel se laissent manger avec délectation.

mercredi 26 mars 2008

Nouveau né


Après s'être fait (légèrement) attendre, Antonin est né vendredi 21 mars, sous la neige. Félicitations à Caroline et Fabrice et bon courage pour les nuits à venir.

mercredi 19 mars 2008

Dernières nouvelles de la famille














Bon, l'imagination s'essouffle, on sait plus trop quoi vous raconter, il faudrait que vous participiez...
En attendant les bonnes volontés (des critiques de cinéma, par exemple, parce que nous, on n'a pas mis les pieds dans une salle depuis..............j'ose plus compter), je vous livre quelques photos des derniers évènements familiaux : Igor en haut de la Bastille (montée en bulles et descente à pied, quand le temps était au beau fixe), Noé qui souffle ses deux bougies, Igor qui s'endort sur "le lit des grands" à 16h, après avoir refusé de faire la sieste et Sorenn, très intrigué par.......un livre!

Pour finir et malgré le manque d'imagination, je peux déjà vous dire de quoi parlera la prochaine chronique : du bébé de Caroline et Fabrice, qu'on attend avec impatience!

vendredi 7 mars 2008

Emu, irritable et interventive

Je ne sais pas vous, mais je n'aime pas rester sur une note négative. Aussi, mercredi soir, nous sommes retournés à la maison de la culture découvrir "Quichotte et les invincibles". Disons le tout net, les a priori étaient favorables. D'abord, j'aime beaucoup l'écrivain alpiniste engagé Erri de Luca. Ensuite, j'ai un faible certain pour la langue italienne. Enfin le spectacle débutait à 19h30, on serait donc couché de bonne heure.

Et là, la grâce. Comme quoi, il suffit de pas grand chose, une table de bois, trois verres de rouge et de poésie chantée pour vous illuminer une soirée. Même Elodie, particulièrement grognon ce soir là, s'est laissée attendrir par cet hommage "aux invincibles, à ceux - migrateurs, prisonniers, amoureux - qui se relèvent toujours après une chute, qui sont toujours prêts à reprendre leur batailles et leurs rêves et qui justement pour ça, sont invincibles".
Après un tel appel à demeurer "ému, irritable et interventive" (à prononcer avec l'accent napolitain s'il vous plaît) on est, comme qui dirait, gonflé à bloc et prêt à toutes les audaces : voter PC aux municipales, acheter commerce équitable, boycotter la minute nécessaire de monsieur Jean-Marc, et même se coucher à point d'heure. C'est vraiment pas de chance, pour une fois qu'un spectacle finit tôt...