dimanche 20 avril 2008

Blagounette

Encore une p'tite blague, en provenance de tonton Stéphane...

Teste ton honnêteté...
En toute honnêteté, que ferais-tu ?
Ceci est un petit test, qui ne contient qu'une question, mais qui en dira long sur toi.
Il est important pour le test de ne pas aller trop vite, afin de ne pas répondre trop précipitamment ou sans avoir bien compris tous les enjeux de la question.

La Seine a débordé...
Tu te retrouves dans le chaos le plus total, après un raz-de-marée, tout est inondé...
Des quantités d'eau incroyables sont en mouvement...
Tu es reporter photographe au milieu de ce terrible désastre...

Et tu as là l'occasion de faire la photo de ta vie...Les maisons sont emportées par les eaux autour de toi, les gens disparaissent sous les flots.Les forces de la Nature déchainées s'attaquent à tout...
Elles emportent tout avec elles...Soudain, tu aperçois un homme dans un 4 x 4...Il est prisonnier de son véhicule et lutte contre les vagues.Il se débat, s'acharne sur sa portière, hurle... En vain...
Tu te rapproches...Son visage trahit l'effroi, ses yeux te supplient...
Et là, stupéfait... Tu le reconnais : c'est Nicolas Sarkozy !
A chaque seconde, le torrent de boue et de débris peut l'emporter...
Mais tu peux le sauver ! Seulement, c'est aussi l'occasion de faire la photo de ta vie...
La photo qui te donnerait le Prix Pulitzer...
Et qui te rendrait riche et célèbre comme jamais !...

Maintenant, réponds à la question, en étant vraiment honnête :
La photo : Mat ou Brillant ?

lundi 14 avril 2008

Contribution marseillaise - 2

Encore un bon livre, par Soso de Marseille.

Je ne sais plus exactement comment c'est arrivé: un collègue de travail me dit "Sophie, il parait que vous êtes une grande lectrice"...et moi de répondre sottement "une grande lectrice, je ne sais pas, je mesure 1,70 m"...
Et ce collègue de travail de me dire qu'il a un tas de bouquins dans son casier et qu'il me les prette volontiers.

Parmi ces livres, il y avait "La fascination du pire" de Florian ZELLER (Prix interallié 2004- collection J'ai Lu 8080) qui m'a tenu en haleine tout un weekend.

Le récit s'ouvre sur un départ en avion pour le Caire. Les deux principaux protagonistes sont écrivains francophones: il y a le narrateur, écrivain français, et Martin qui est un des personnages principaux, écrivain suisse, tous deux invités à un salon du livre au Caire.

Les premières pages sont comme un descriptif de voyage touristique en Egypte...on a l'impression de feuilleter un catalogue d'agence de voyage...puis très rapidement le récit prend de l'épaisseur: sur fond d'une quête improbable, retrouver le Caire décrit par Flaubert dans "Correspondance" à cause du mythe de la femme orientale (celles là mêmes peintes par Delacroix), il est question de la relation entre l'Occident et l'Orient, de la montée de l'intégrisme, de la vie quotidienne au Caire vue par la communauté francophone -celle de l'ambassade et de l'Alliance Française...surtout, il est question de la relation entre le narrateur et Martin.

Au fil des pages et à mesure des chapitres, le lecteur pense dérouler petit à petit le fil du récit. C'est sans compter un revirement de situation qui, d'un seul coup, oblige le lecteur à repenser tout le livre à la lumière de ce qu'il vient de lire. La "Fascination du pire" démontre à quel point il est facile de se fourvoyer notamment lorsque l'on est manipulé.

vendredi 4 avril 2008

Contribution gièroise

Un p'tit message de Steph (merci Steph), pour féliciter les nouveaux parents, pour remercier Soso et pour les lecteurs de moins de 60 ans!!

Salut,

1 - coucou et bravo aux jeunes parents d'Antonin (très joli prénom d'ailleurs !)

2 - la présentation du bouquin de Blandine Le Callet est super, bien écrite, ça donne vraiment envie (bon je l'ai déjà lu, mais même ! )

3 - il est OBLIGATOIRE pour tous les moins de 60 ans (si si j'en connais !) de lire le bouquin de Rotman "Mais 68 expliqué à ceux qui ne l'ont pas vécu" avant d'émettre le moindre avis sur cette période contestataire, et maintenant contestée.C'est clair, limpide même, on a l'impression de revivre le truc au ralenti mais en comprenant, pas en regardant 3 images de mecs qui se lancent des pavés sur la tronche ( "Ouh, ça craignait grave, non ? " "T'as raison , y z'étaient fou ces jeunes... Ah lala , voilà ce que c'est que trop de liberté ma bonne dame...").
Bref, dépêchez-vous, on est déjà en avril !....

Allez, bonne nuit !Seph

mardi 1 avril 2008

Contribution marseillaise - 1

Nous inaugurons aujourd'hui une série de critiques de livres venues directement de Marseille, merci beaucoup Soso d'alimenter ce blog, avec talent, surtout....

Je ne suis pas ce que l'on appelle un "grande lectrice" ni même une "lectrice"...mais depuis quelques semaines j'ai dévoré quelques livres dont celui ci: "Une pièce montée" de Blandine Le Callet (livre de poche 30774).

Comme je ne suis pas une "grande lectrice" j'achète très peu de livre et je vais rarement dans les librairies dignes de ce nom...aussi lorsque je suis rentrée chez "MAUPETIT", une des rares librairies de Marseille, je découvrais un univers: des libraires qui lisent les livres et font des présentoirs de coups de coeur avec des petites notes de lecture, qui vous conseillent avec professionnalisme et passion...à qui on peut donner n'importe quelle bribe de titre ou d'info sur l'auteur et qui vous retrouve exactement ce que vous cherchiez...Wahou ! Ca change de la FNAC ! (eh Soso, tu sais que les bibliothécaires, ils peuvent faire pareil!!!!????!!!)

J'avais demandé un livre "facile à lire" (Bon, je répète, je ne suis PAS une grande lectrice!) pour le temps d'un week end ou des trajets de tram...la libraire me dit avec conviction: "je vous conseille ce livre, ça va vous plaire"...et de rajouter qu'elle l'avait lu et que c'était un de ses coups de coeur en édition de poche...

"Une pièce montée" comme le titre l'indique raconte une histoire de mariage et par conséquent l'histoire d'une famille...c'est le même mariage vu par différents protagonistes. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre...

Le livre s'ouvre sur "Pauline" une des petites filles de la famille, la nièce de la mariée, l'aînée de 3 enfants...qui doit montrer l'exemple et être responsable...Et puis, il y a "Bertrand" le prêtre -Ah ! Oui, c'est "un grand mariage" alors il faut passer par la case "église"-, "Madeleine" la grand mère que ses enfants vouvoie, "Hélène" la maman de Pauline et la soeur de la mariée et surtout la femme de son mari, "Marie" la soeur de la mariée et d'Hélène, l'intello-artiste de la famille autant dire le vilain petit canard, célibataire -la malheureuse à 35 ans !, "Jean-Philippe" qui a pris beaucoup de distance avec cette famille parce que ça le fatigue mais surtout parce qu'il a fait une "mesalliance" en épousant une femme -magnifique- d'origine ouvrière, "Vincent"... le marié, coincé entre sa mère et sa future épouse, qui se demande quelle est la symbolique de la pièce montée, "Damien" un vague ami de la mariée, une sorte de parasite lancé dans une chasse à la femme avec des règles très précises, et pour finir "Bérengère" la mariée bien entendu très belle, bien entendu très traditionnelle, et surtout imbuvable voir odieuse.

J'ai effectivement lu le roman le temps du weekend...pas tant parce que c'est un "livre facile" mais surtout parce que c'est un livre très bien mené: avec chaque membre de la famille on reconstitue le puzzle de cette "belle journée inoubliable" et surtout de l'histoire de cette famille. Ca aurait pu être indigeste comme une pièce montée mais les choux fourrés à la crème que l'on prend un a un en cassant le caramel se laissent manger avec délectation.

mercredi 26 mars 2008

Nouveau né


Après s'être fait (légèrement) attendre, Antonin est né vendredi 21 mars, sous la neige. Félicitations à Caroline et Fabrice et bon courage pour les nuits à venir.

mercredi 19 mars 2008

Dernières nouvelles de la famille














Bon, l'imagination s'essouffle, on sait plus trop quoi vous raconter, il faudrait que vous participiez...
En attendant les bonnes volontés (des critiques de cinéma, par exemple, parce que nous, on n'a pas mis les pieds dans une salle depuis..............j'ose plus compter), je vous livre quelques photos des derniers évènements familiaux : Igor en haut de la Bastille (montée en bulles et descente à pied, quand le temps était au beau fixe), Noé qui souffle ses deux bougies, Igor qui s'endort sur "le lit des grands" à 16h, après avoir refusé de faire la sieste et Sorenn, très intrigué par.......un livre!

Pour finir et malgré le manque d'imagination, je peux déjà vous dire de quoi parlera la prochaine chronique : du bébé de Caroline et Fabrice, qu'on attend avec impatience!

vendredi 7 mars 2008

Emu, irritable et interventive

Je ne sais pas vous, mais je n'aime pas rester sur une note négative. Aussi, mercredi soir, nous sommes retournés à la maison de la culture découvrir "Quichotte et les invincibles". Disons le tout net, les a priori étaient favorables. D'abord, j'aime beaucoup l'écrivain alpiniste engagé Erri de Luca. Ensuite, j'ai un faible certain pour la langue italienne. Enfin le spectacle débutait à 19h30, on serait donc couché de bonne heure.

Et là, la grâce. Comme quoi, il suffit de pas grand chose, une table de bois, trois verres de rouge et de poésie chantée pour vous illuminer une soirée. Même Elodie, particulièrement grognon ce soir là, s'est laissée attendrir par cet hommage "aux invincibles, à ceux - migrateurs, prisonniers, amoureux - qui se relèvent toujours après une chute, qui sont toujours prêts à reprendre leur batailles et leurs rêves et qui justement pour ça, sont invincibles".
Après un tel appel à demeurer "ému, irritable et interventive" (à prononcer avec l'accent napolitain s'il vous plaît) on est, comme qui dirait, gonflé à bloc et prêt à toutes les audaces : voter PC aux municipales, acheter commerce équitable, boycotter la minute nécessaire de monsieur Jean-Marc, et même se coucher à point d'heure. C'est vraiment pas de chance, pour une fois qu'un spectacle finit tôt...

samedi 1 mars 2008

Après récrimination

Incroyable, il paraît que nos critiques de livres sont lues et on se fait même disputer parce qu'on n'en écrit pas assez!!! Alors en attendant que Nico, entre deux matchs de foot et deux sorties vélo (petite vengeance personnelle, oui, je sais, c'est très bas....) nous livre ses impressions sur ce magnifique livre qu'est "La route" de Cormac Mc Carthy, j'exhume de mes cartons (de bibliothécaire qui ne jette rien) un roman lu il y a quelques années. En relisant ma propre critique, j'ai presque envie de le relire! Peut-être que ça vous tentera aussi...

Mille femmes blanches : les carnets de May Dodd de Jim Fergus publié au Cherche-midi en 2000

1875 : le chef Cheyenne Little Wolf demande au président américain Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, qu'il veut marier à ses guerriers, pour favoriser leur intégration à la société "civilisée". Parmi ces femmes se trouve May Dodd, rebaptisée "Hirondelle" par les indiens. Elle raconte son aventure dans un journal intime, ses relations avec les autres femmes du convoi, recrutées le plus souvent dans les prison ou les asiles psychiatriques, ses difficultés à s'habituer à la vie sauvage, mais aussi son admiration pour le peuple indien.
Premier roman, Mille femmes blanches est à la fois une épopée sauvage dans le grand Ouest américain, un hymne à la fierté du peuple indien et le récit d'une histoire d'amour impossible entre une jeune femme qui s'est volontairement coupée de ses racines et un officier soucieux des apparences.

Disponible dans toute bonne bibliothèque qui se respecte!

samedi 23 février 2008

Aberration

Une p'tite blague, en provenance de tonton Stéphane, ça peut pas faire de mal.

Un riche industriel s'adresse à un ami ministre :
- Mon fils me désespère. Il n'a pas terminé ses études, ne cherche même pas de travail, passe tout son temps à boire et à rigoler avec ses copains. Ne pourrais-tu pas lui trouver un petit boulot dans ton ministère ?
- Aucun problème, répond le ministre. Je le nommerai chef de cabinet avec un traitement de 6.900 euros par mois
- Non, non. Ce n'est pas cela que je veux. Il faut qu'il comprenne qu'il faut travailler dans la vie et lui inculquer la valeur de l'argent.
- Ah ? Bon. Je le ferai adjoint au chef, à 5.500 euros par mois.
- Non, c'est encore trop. Il doit se rendre compte qu'il faut mériter son salaire.
- Euh... Chargé de mission, alors ? 2.900 euros par mois ?
- Toujours trop. Ce qu'il lui faudrait, c'est une place de petit fonctionnaire, tout en bas de la hiérarchie, à moins de 1.200 par mois.
- Alors là, hélas, je ne peux rien faire pour toi, répond l'ami ministre.
- Mais pourquoi ?
- Pour ce genre de poste, il faut réussir un concours et avoir un diplôme.

Sans commentaire...

mercredi 20 février 2008

Tel père tel fils

Aujourd'hui nous jouons au jeu des ressemblances...


Après les longs palabres relatifs à notre dernière sortie culturelle, je vous laisse juge, sans en rajouter!

Petit détail technique quand même : normalement si vous cliquez sur la photo, elle s'agrandit.

samedi 16 février 2008

Casser le "myth"

Reprenons les choses depuis le début.
En septembre, enceinte mais bien décidée à faire en sorte que la vie avec deux enfants ressemble à la vie avec un seul, je prends des places de spectacle à La Rampe, pour Nico et moi. Il faut ici préciser que mon statut privilégié de fonctionnaire dans une de ces villes de la banlieue rouge me permet d'obtenir des places à un prix vraiment TRÈS intéressant (non, je vous dis pas, vous allez tous en baver). Je choisis donc les spectacles un peu au hasard, un peu sur les conseils de ma collègue Béatrice (enfin, ex-collègue car à mon grand désespoir elle est partie depuis pour la ville-centre...), un peu pour varier les plaisirs : théâtre, musique classique, chansons et danse contemporaine donc. Jusque là tout va bien mais....
Premier problème : entre septembre et février, nous sommes devenus les heureux parents d'un deuxième magnifique bambin qui, oui, est très cool (il fait ses nuits, dort très bien la journée, pleure rarement et sourit beaucoup) mais qui, non, ne peut pas encore rester sous la seule responsabilité de son grand frère de 3 ans et demi, qui, oui, dort maintenant très bien, mais non, ne peut pas s'endormir sans 2 histoires et au moins 4 bisous.
Deuxième problème : le hasard fait que 3 spectacles tombent la même semaine et les parents que nous sommes, qui abusent déjà beaucoup de la gentillesse des grands-parents en matière de garde d'enfants n'osent pas réclamer plus que de raisons, surtout pour des sorties culturelles non-indispensables (c'est pas comme la varicelle ou les vacances scolaires...).
Je me charge donc de trouver des solutions pour les 3 soirées et propose à ma maman d'aller écouter Cristina Branco avec moi (magnifique chanteuse de Fado, très émouvante et généreuse) et à Caroline de m'accompagner pour le spectacle de danse contemporaine de Michèle Anne de Mey (plutôt plaisant, drôle et enjoué, sans message incompréhensible à la clef...). Pendant ce temps, Nico est de garde mais il lui est bien précisé que le 3ème spectacle, celui pour lequel la critique est unanime et crie au génie, il viendra avec moi puisque mon papa est embauché pour s'occuper des enfants.
Le matin dudit spectacle, Nico ne se souvenait absolument pas que nous sortions le soir et à sa tête, j'ai bien vu qu'il aurait préféré être dispensé mais bon, j'ai insisté sur le mode "on ne peut pas savoir si on n'aime pas quelque chose que l'on ne connait pas", alors forgeons nous notre propre opinion et allons voir, peut-être que nous allons être agréablement surpris, touchés, émus par une forme artistique dont nous ne maitrisons pas les codes.
Malheureusement la suite vous la connaissez... J'étais motivée, suffisamment en forme pour ne pas m'endormir d'ennui mais je me suis révélée totalement hermétique au discours, pas du tout touchée ni par la musique, ni par la danse et quand j'ai vu que mon voisin dormait, j'avoue avoir moi-même proposé de partir. Dommage.
Le plus drôle c'est que nous avons de nouveau 3 spectacles en une semaine début mars! On vous racontera!!!!

vendredi 15 février 2008

Myth-igé


Je ne sais pas vous, mais avec les enfants, les biberons, les douches, les histoires du soir et la fatigue qui s'accumule, une sortie nocturne en couple relève souvent de l'impossible.
Pourtant, mardi soir, à l'initiative d'Elodie nous avons programmé une sortie culturelle : Myth de Sidi Larbi Cherkaoui à la MC2, la création hype du moment. Personnellement, j'ai autant de connaissance sur la danse contemporaine qu'un Trader de la Société Générale sur le fonctionnement des marchés actions, c'est tout dire. Mais, il faut savoir forcer sa nature et c'est donc rasé, parfumé et pomponné que je me suis présenté dans le hall de la MC2 envahi par une foule motivée et impatiente. D'autant plus impatiente d'ailleurs que la représentation débuta avec 15' de retard, suite au léger malaise d'un danseur. C'est sans doute de là que tout est parti. Enfin, de là, et du strapontin. En effet, si je n'avais pas été mal assis, je n'aurais pas allongé mes jambes dans l'allée, et je ne me serais pas légèrement assoupi, au bout d'un quart d'heure. Certes, je reconnais que c'est rapide, mais la musique aidait beaucoup, et le chant polyphonique andalou-bulgare en live, c'est redoutable, surtout avec de la cornemuse. De plus les danseurs, quinze quand même, évoluaient dans un décor imposant de ... bibliothèque. Avouez que pour le dépaysement, on peut trouver mieux. Résultat, j'ai eu du mal à saisir le message, j'ai un peu perdu le fil, et je me suis donc laissé aller à un nouvel instant de recueillement. C'est là qu' Elodie à subitement décidé de partir sous le prétexte fallacieux que je ronflais et que je m'étalais dans l'allée. En fait, je vous le dit en aparté, je pense qu'elle n'a pas aimé la mise en scène. Mais de là à partir au milieu de la représentation, alors que je commençais juste à saisir la parabole du chien qui grognait après les souris. C'est bien la peine de faire des efforts...

jeudi 14 février 2008

Polar

Deon Meyer est sud-africain. On retrouve dans ses polars toute la diversité de ce pays, les difficultés sociales, les problèmes raciaux. Mais ses livres ne sont pas des simples prétextes pour dépeindre la société sud-africaine contemporaine, ils sont basés sur une véritable intrigue policière, du vrai suspense, avec tous les ingrédients du genre. Dans le désordre et en vrac : un policier blanc alcoolique que sa femme vient de mettre dehors et qui essaie de renouer avec ses enfants, un noir baraqué ancien des services secrets dont le fils adoptif vient de se faire assassiner par des voyous et qui décide alors de tuer tous les bourreaux d'enfants, une prostituée de luxe embarquée avec un trafiquant de drogue et qui craint pour sa fille, son secret jusqu'alors jalousement gardé... Une belle galerie de personnages, qui évidemment se rencontrent à la fin. Pas une happy end, bien sûr, mais une fin contrastée, qui laisse la place à un prochain livre de cet écvrivain qui ne me déçoit jamais...

jeudi 31 janvier 2008

Sourires

Grosse fatigue et plus trop le temps de se pencher sur ce blog.... Rien vu au cinéma, rien lu de passionnant (à part les 5 tomes de la bande-dessinée Quintett, plutôt bien menée, normal c'est Frank Giroud au scénario, il est égal à lui-même), couchée à 21h30 et la journée bien remplie entre la lessive, la vaisselle, Igor (et les parties de Bata-waf) et Sorenn! Ah si, quand même à signaler, un resto (merci mon Nico, pour la "surprise", et merci les grands-parents pour la garde des enfants), au Fantin Latour, j'avoue avoir été un peu déçue, toujours à se plaindre quoi!!!
Bon, pour me rattraper, je vous transmets les deux plus lumineux sourires du moment, ceux de mes garçons bien sur!!!

mercredi 23 janvier 2008

Par ici la bonne soupe

Je ne sais pas vous, mais il y a des soirs où la cuisine... pas l'ombre d'une idée. Heureusement Fouilli Fouilla vole à votre secours avec une bonne recette qui allie littérature, joies des papilles, équilibre nutritionnel et saine occupation des enfants. Tous ceux qui pratiquent la soupe en sachet ou en brick peuvent arrêter la lecture, il y a des vrais légumes à éplucher. Mais plus encore que les légumes, (carottes, navets, haricots, champignons, une poignée de lentille, quelques herbes et des pommes de terre) ce qui compte c'est le caillou, en gros plan sur la dernière photo. Et oui pour une bonne soupe au caillou, il faut un bon caillou, ni trop petit, ni trop gros, bien rond mais pas ventru pour ne pas absorber tout le bouillon. Tout un art. Je rassure au passage les intégristes de l'hygiène qui fréquentent ce blog : le caillou ramassé en plein champs fût préalablement lavé, récuré et bouilli au vinaigre. En cette période de baisse du pouvoir d'achat, la recette est également avantageuse. En effet, il est rare que le cailloux soit cuit dès la première soupe, il peut donc resservir longtemps, longtemps.... Alors, si vous avez envie d'une bonne soupe, Igor tiens à votre disposition un livre de recette et un magnifique caillou.

jeudi 17 janvier 2008

Avoir un bon copain

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais les livres ressemblent beaucoup à la vie, parfois en mieux. Prenez Tonino Benacquista, ouvrir un de ses romans c'est comme retrouver un ami proche. Dès les premiers instants, le fil est renoué et peu de mots suffisent à se comprendre. Les histoires varient bien sur, mais la tendresse et l'humanité demeurent. Aussi, on se surprend à se livrer, à penser au passé, au pardon, à l'amour bien sur et on termine la larme à l'oeil ému de si bien se comprendre. Tout comme dans la vraie vie... mais en mieux, en beaucoup mieux.




mercredi 16 janvier 2008

Boulot, boulot...


Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais souvent l'auteur d'un roman se présente en quatrième de couverture en récapitulant les métiers qu'il a occupé avant de devenir Écrivain. Par exemple : Jean-Marc S. a été successivement fonctionnaire aux PTT, RMIste, alter mondialiste, stagiaire photocopie à Lutte Ouvrière avant de devenir représentant placier pour le Medef sur une radio de service publique.
Iain Levison a lui connu tellement de petits boulots qu'il a finalement pu en faire un livre, rentabilisant au passage une licence de lettre peu utilisée, mais décorative sur son CV. Vous y découvrirez le paradis de la libre entreprise. Un monde merveilleux où vous pouvez devenir du jour au lendemain serveur dans un fast-food, déménageur itinérant ou découpeur de poisson en Alaska. A ce propos, pensez vous que le poisson efflanqué sur la couverture symbolise les joies de la pêche au gros ou l'opulence des salaires ?
Pour les mamans en congés maternité et autres personnes désoeuvrées, à lire du même auteur : "un petit boulot". Un conte de fée urbain, où le Prince charmant en fin de droits devient tueur à gage pour entretenir sa princesse. Une petite douceur qui rappelle par son sujet et son humour l'excellent "Le Couperet" de Donald Westlake.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour un type qui n'écrit pas beaucoup voilà quand même trois chroniques en une. Vous reconnaîtrez bien là mon côté travailler plus...

mardi 15 janvier 2008

Mafia russe

Qui a dit qu'avec deux enfants dont un bébé allaité, nous n'arriverions pas à aller au ciné??? Merci Papou et Mino de nous avoir fourni l'occasion de passer un bon moment, et d'ainsi déconnecter de notre quotidien pour 2 heures environ, même si le film est très très sanglant, sauf quand on se bouche les yeux et les oreilles aux moments fatidiques - heureusement pas très nombreux. Le film c'était "Les promesses de l'ombre", réalisé par David Croenenberg avec Viggo Mortensen (ces deux-là étaient déjà réunis pour "A history of violence"), Naomi Watts et Vicent Cassel (plutôt bon, d'ailleurs...). L'histoire d'une sage-femme londonienne d'origine russe qui cherche à retrouver la famille d'une adolescente morte en couches. Ses recherches la conduisent tout droit au coeur de la mafia russe, de ses réseaux de prostitution et de ses meurtres sanglants. Le suspense est bien mené, bien qu'il soit assez classique (Nico ne m'a pas engueulée d'avoir plus ou moins "deviné" une ficelle au bout d'un quart d'heure, il faut dire que lui aussi m'a soufflée à l'oreille une des clefs de l'histoire... ), les acteurs sont bons et l'ensemble est plaisant. A conseiller à ceux qui aiment les films noirs!

samedi 12 janvier 2008

Voeux (bis)


Aujourd'hui, c'est Sidonie, Merlin, Coralie et Thomas qui nous souhaitent une bonne année 2008...

Si ça vous dit aussi, je me ferais une joie de mettre en ligne votre message sur ce modeste blog, qui je sais, manque de critiques littéraires (pour le ciné, je ne vous donne pas d'excuses, vous comprendrez tout seul...) mais mon partenaire a "trop de travail" (ça doit être le discours ambiant qui le contamine) et moi j'ai pas lu grand chose de passionnant ces derniers temps, mais ça va venir, promis...

Pour me faire pardonner, voici un lien (envoyé par Stéphane) vers une petite vidéo marrante (enfin pour les fans...) :
http://www.koreus.com/video/jean-jacques-goldman-studio.html


Ah et puis une petite précision pour Soso (voir les commentaires) : "Steph" qui compare mon fils à Julien Cerc c'est ma copine Stéphanie et non pas mon beauf'!!!

lundi 7 janvier 2008

Contagion


A force de vivre à l'heure du capitaine crochet, Igor a contaminé les adultes, du moins les plus "écentriques" (prononcez à la Igor) d'entre eux!!!
A bientôt Soso pour une prochaine visite....

jeudi 3 janvier 2008

Voeux


Cap'taine Igor, son second Sorenn et tout l'équipage des pirates vous souhaitent
une excellente année 2008!!!
Bon d'accord sur la photo, Igor ressemble plus à un ange à sucette qu'à un pirate qui vous jette à l'eau "sans plus d'manière" pour que vous soyez dévoré par les requins : pas de pitié! Mais il faut se méfier de l'eau qui dort.... Quant à Sorenn, ça y'est, sa vocation de pirate s'affirme : il trouve désormais que s'endormir dans les bras, c'est beaucoup mieux que seul dans son lit. Ah, on n'est pas le petit frère d'Igor pour rien...
Biz à tous!

dimanche 30 décembre 2007

Bouilles d'enfants




Pour finir l'année, quelques bouilles réjouies d'enfants gâtés par le Père Noël. J'ai nommé Merlin, Eliott, Sidonie et Zélie; Igor et Noé et Sorenn!
Bonne fin d'année à tous.

mardi 18 décembre 2007

Coup de gueule

Une fois n'est pas coutume, je vais vous raconter ma vie, sous forme de coup de gueule contre les médecins, ben oui, faut bien s'en prendre à une "catégorie" de gens!

Donc depuis mardi de la semaine dernière, pour un mal de gorge fluctuant mais s'attardant, j'ai vu :
- mon médecin traitant qui a diagnostiqué une trachéite sans gravité,
- l'associé du médecin traitant qui a daigné faire un prélèvement au niveau de l'amygdale pour diagnostiquer une infection traitée aux antibio avec consigne de me faire ré-examiner en cas de douleur persistante,
- le médecin de garde du dimanche parce que c'était toujours très douloureux, qui m'a dit d'être patiente, les antibio allaient agir,
- ce matin l'ORL, qui me dit qu'il faut agir plus fort et me prescrit DEUX antibios différents (dont un en intra-musculaire - des piqures, quoi) et hop, un nouveau RDV vendredi pour voir comment ça aura évolué (en ce moment, le trou de la Sécu, c'est moi................).

Tout ça en expliquant à chacun de ces charmants praticiens que j'allaite Sorenn et que je ne veux pas arrêter.................

Résultat après beaucoup de larmes (désolée pour la pharmacienne et pour Caroline...), je rappelle l'ORL et lui dit que j'ai décidé de ne pas prendre celui des 2 antibios qui est incompatible avec l'allaitement!!! Réponse : "euh, ben oui, OK, ne le prenez pas, on verra vendredi". Et alors, si je décidais de le prendre, donc de lui faire confiance, j'empoisonnai mon bébé????

Je suis en colère parce que tous ces spécialistes hyper formés s'occupent de ton cas en 5mn chrono et 48 euros, et te laisse seule décider ce qui est bon pour ta santé et/ou ton bébé, sans aucune écoute quant à tes doutes éventuels! En plus, mon homéopathe est absent jusqu'au 14 janvier!!!! Heureusement qu'il y a la pharmacienne et les copines pour écouter....... Et Martin Winckler pour dénoncer la toute puissance du corps médical (je vous conseille tout son site, d'ailleurs)!

Sur ce, je vais faire la sieste!

jeudi 6 décembre 2007

L'échappée de Valentine Goby


1942, Madeleine a 16 ans. Elle est femme de chambre dans un hôtel de Rennes où logent des allemands. Parmi eux Joseph, pianiste au français impeccable, plus âgé et bienveillant. A ses côtés, Madeleine découvre la musique classique.... et l'amour. Bientôt Joseph part pour ne plus revenir et laisse Madeleine enceinte de Anne, enfant non-désirée d'une mère qui sera tondue à la libération.

Une histoire simple et cruelle comme la vie, très bien écrite, des itinéraires de femmes entourées de musique, un très beau livre. Elodie.

lundi 3 décembre 2007

Passion indienne



Pour la mémoire collective, voici Igor qui joue les grands chefs indiens, une de ses 4 passions avec les pirates, les chevaliers et les gendarmes (ça, c'est surtout avec les copains Mathieu et Pablo à l'école). A la Balme avec son Papou, il s'assoit autour du grand feu pour fumer le calumet de la paix. A Voreppe avec son Pépé, il chasse les bisons avec son arc et ses flèches. Et quand, à l'éveil musical, il découvre la harpe, il trouve que ça ressemble à un arc....